Cuniculture
Terrena lapins : développer les synergies, une nécessité accrue
Cuniculture
Le contexte est relativement morose pour les producteurs de Terrena.
L’innovation est une des voies pour que la filière sorte de la situation difficile dans laquelle elle se trouve.
©
AA
Après deux années de prise de parts de marché, la viande de lapin a enregistré sur 2006 une baisse de 1,7 % des achats des ménages. C’est le constat qu’a dressé le Groupement de producteurs lapins de Terrena lors de son assemblée annuelle qui s’est tenue au début du mois,
à La Boissière-sur-Èvre. « Le marché a été difficile l’an passé du fait de la concurrence entre viandes. En 2006, les producteurs de lapin avaient bénéficié d’un effet “grippe aviaire”, qui a cédé le pas à une baisse de la consommation », a expliqué le président du groupement, Marc Réveillère. « Nous n’avons pas bénéficié de hausse des prix sur les mois de mars, avril et mai, traditionnellement porteurs », précise-t-il. Concernant la production, celle des femelles a augmenté en volume. Le tonnage mis en marché a progressé de 5 %.
Dans ce contexte difficile, le marché européen offrirait des perspectives selon Christophe Briens, de la CCPA. La filière française a de bons atouts, face à une Espagne dotée d’outils de production vieillissants et à une Italie en proie à des problèmes d’organisation.
Dominique Le Cren, du Clipp, a rappelé que, pour les consommateurs, le lapin reste un achat spontané. Il connaît un constant renouvellement de ses acheteurs, d’où la nécessité d’aller vers des produits de plus en plus faciles à préparer pour essayer de les fidéliser. Le constat est identique à l’aval : les directeurs de Multilap et de Bretagne Lapin, Eric Viaud et Bertrand Bonnier, sont convaincus que c’est l’innovation qui va permettre à la filière de se sortir de la situation difficile qu’elle connaît actuellement. Un message entendu par Marc Réveillère : « La restructuration apparaît plus que jamais nécessaire. Nous avons réaffirmé notre engagement aux côtés de Poitou- lapins dans Unilap. La filière doit être compétitive à tous les maillons ».
à La Boissière-sur-Èvre. « Le marché a été difficile l’an passé du fait de la concurrence entre viandes. En 2006, les producteurs de lapin avaient bénéficié d’un effet “grippe aviaire”, qui a cédé le pas à une baisse de la consommation », a expliqué le président du groupement, Marc Réveillère. « Nous n’avons pas bénéficié de hausse des prix sur les mois de mars, avril et mai, traditionnellement porteurs », précise-t-il. Concernant la production, celle des femelles a augmenté en volume. Le tonnage mis en marché a progressé de 5 %.
Dans ce contexte difficile, le marché européen offrirait des perspectives selon Christophe Briens, de la CCPA. La filière française a de bons atouts, face à une Espagne dotée d’outils de production vieillissants et à une Italie en proie à des problèmes d’organisation.
Dominique Le Cren, du Clipp, a rappelé que, pour les consommateurs, le lapin reste un achat spontané. Il connaît un constant renouvellement de ses acheteurs, d’où la nécessité d’aller vers des produits de plus en plus faciles à préparer pour essayer de les fidéliser. Le constat est identique à l’aval : les directeurs de Multilap et de Bretagne Lapin, Eric Viaud et Bertrand Bonnier, sont convaincus que c’est l’innovation qui va permettre à la filière de se sortir de la situation difficile qu’elle connaît actuellement. Un message entendu par Marc Réveillère : « La restructuration apparaît plus que jamais nécessaire. Nous avons réaffirmé notre engagement aux côtés de Poitou- lapins dans Unilap. La filière doit être compétitive à tous les maillons ».
D. J.