Aller au contenu principal

Coopération
Terrena veut ouvrir l’ère de l’Agriculture à Impacts Positifs

L’AG de Terrena s’est déroulée mardi 15 juin, en présentiel au Centre des congrès d’Angers et avec une retransmission en live en parallèle. L’occasion de présenter le projet coopératif 2030 qui met en avant la synergie entre cultures et élevages.

« Je suis convaincu que l’agriculture de nos territoires tiendra dans le temps grâce aux liens forts entre cultures et élevages », a souligné Olivier Chaillou, président de Terrena et agriculteur en Maine-et-Loire.
© AA

Après l’AEI (Agriculture écologiquement intensive), projet lancé en 2008, voici maintenant l’AIP, Agriculture à impacts positifs. Terrena  a présenté ce nouveau projet coopératif, fruit d’une année de travail, lors de l’assemblée générale. Terrena, fort de ses 20 992 adhérents, entend s’appuyer sur « le lien unique sur nos territoires entre cultures et élevages, qui est une formidable source de développement et de solutions », a expliqué Alain Le Floch, directeur général.
Des  orientations ont été prises à la suite de la grande consultation de 2020, qui a permis à 6 350 personnes de participer à des ateliers-débats locaux, forums, et  plate-forme numérique.  Le projet est décliné en 4 axes et une  trentaine d’engagements.


- 50 % de protéines importées d’ici 2030
Terrena veut développer des synergies entre cultures et élevages, en favorisant l’autonomie alimentaire des exploitations. La coop’ ambitionne de réduire de 50 % les protéines importées. Elle veut aussi aider les agriculteurs à se mettre en réseau. Le lin de l’un qui vient nourrir les vaches du voisin par exemple. Le compost de fientes de volailles de l’un qui vient fertiliser les terres d’un maraîcher ou d’un céréalier.
« Pendant 30 ans, nous avons construit des structures d’exploitation avec différents ateliers les uns à côté des autres, avec des niveaux d’expertise de plus en plus élevés, des difficultés à trouver des salariés... L’idée est aujourd’hui de rechercher des interactions entre ateliers et entre agriculteurs », a souligné le président de Terrena, Olivier Chaillou.


Doubler les surfaces en bio
Autres engagements phare : réduire, grâce à l’innovation, de 50 % l’usage des produits phytos ; construire une trajectoire carbone pour « tendre vers la neutralité carbone à l’horizon 2035 ». Le groupe, qui a vendu pour 230 millions d’euros de produits bio en 2020,  s’est fixé comme objectif de doubler les surfaces en AB, en aidant à convertir 130 exploitations agricoles par an sur 10 ans. Quant aux filières Nouvelle Agriculture, l’ambition est de multiplier par 3 le chiffre d’affaires de la NA à l’horizon 2030. « 18 millions de barquettes ont été achetées par 5 millions de consommateurs en 2020 », note Alain Le Floch.


Accélérer la digitalisation
Pour les agriculteurs en filière  conventionnelle, l’objectif est que « les adhérents puissent se situer dans le premier quart de la performance technico-économique de leur territoire ». Pour y arriver, la coopérative compte sur la mise en place de processus plus efficaces, sur un coup d’accélérateur mis à la digitalisation, sur un renforcement de la formation des techniciens, et sur la mise en réseau des adhérents dans les bassins de vie. Le développement de contrats tripartites avec les clients est aussi un point fort.
Terrena va aussi élaborer avec les agriculteurs des  stratégies d’adaptation au changement climatique, avec un important programme d’essais. Enfin en ce qui concerne le bien-être animal, la coopérative se donne pour objectif d’obtenir la certification niveau 2 de l’indice BBFAW (Business benchmark on farm animal welfare). Tous ces engagements donneront lieu à des mesures : « l’AIE, qui était déjà audacieuse, exigeait un engagement de moyens. L’AIP, qui vient en complémentarité, a une exigence de résultat », a souligné Olivier Chaillou.
S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Megane Colineau, Aubin Maussion et Paul Asseray ont témoigné de leur parcours à l'installation.
Conseils aux futurs installés

Au forum à l'installation de JA49, jeudi 14 novembre, au Domaine du Matin calme (Juigné-sur-Loire), trois jeunes installés ou…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois