Aller au contenu principal

Tiny house recherche terrain

Camille Davy et Anthony Chevallier rêvent d’aventure et de nature. Ensemble, ils construisent une tiny house (micro-maison itinérante) depuis près d’un an, et recherchent une parcelle agricole en Loire-Atlantique ou en Maine-et-Loire pour pouvoir s’installer quelques mois.

Le jeune couple, Camille Davy et Anthony Chevallier, construit une tiny house depuis près d’un an.
Le jeune couple, Camille Davy et Anthony Chevallier, construit une tiny house depuis près d’un an.
© AA

Une tiny house, c’est une micro-maison, dépassant rarement les 40 m2. L’esprit est à la réduction de l’espace et à son optimisation, tout en se recentrant sur l’essentiel. Mouvement qui vient des Etats-Unis pour répondre à la crise du logement, aujourd’hui ce type d’habitat trouve de plus en plus d’adeptes.

C’est à la suite d’un voyage en Inde que l’idée a germé dans la tête du jeune couple, Camille Davy et Anthony Chevallier. Lui est paysagiste au sein d’une entreprise nantaise. Elle, fille d’agriculteurs, termine sa formation en tant qu’architecte d’intérieur. « On est resté 7 mois en Inde, et tout était pollué, dénaturant tout. De plus, nous n’avions que des sacs à dos, et à la fin du voyage, nous nous sommes rendus compte que nous n’avions pas utilisé tout ce que nous avions », raconte Camille Davy. Cette expérience leur a donné envie de renouer avec la nature, et de vivre avec moins. « La tiny house était le choix parfait, car elle nous permettra également de voyager en France ! », assure la jeune femme. Alors, le couple construit sa maison depuis plus d’un an. Les compétences de paysagiste et d’architecte d’intérieur ont permis d’échafauder les plans et de réaliser un maximum de travaux de manière autodidacte.

La tiny house est sur le point d’être terminée, et le couple espère s’y installer en octobre. D’une hauteur de 4,25 m, de 6,50 m de long et de 2,50 m de large, c’est un nid douillet de 23 m2 qui les attend. « Au niveau de la conception, on a voulu quelque chose de très naturel, qui s’intègre dans le paysage. On a choisi des matériaux naturels, du bois, et des couleurs se rapprochant de la nature », détaille Camille Davy. Pour la construction de cette maison, le couple a dépensé plus de 40 000 euros, soit deux fois moins que s’ils avaient fait appel à une entreprise.

Un réel engouement

Dans leur entourage et en dehors, il y a un réel engouement pour leur projet. « Sur Instagram, on a des personnes que l’on ne connaît même pas qui souhaitent venir voir la maison ! », s’amuse Camille Davy. La tiny house est construite à Daumeray, sur l’exploitation des parents et du frère de la jeune femme.

« On souhaitait avoir un projet avec aucun impact sur l’environnement, une manière différente de voir nos modes de vie, moins consuméristes, se recentrer sur l’essentiel, qui est la nature et l’environnement », explique la futur architecte d’intérieur. Actuellement, le couple habite dans un immeuble en plein cœur de Nantes, loin de leur besoin de nature. « On souhaite s’installer pour plusieurs mois sur une parcelle agricole, car c’est en campagne que nous sommes les plus heureux. Nous avons juste besoin d’accès à l’eau et à l’électricité, et nous pouvons payer ou aider l’exploitant », conclut Anthony Chevallier. Avant de partir sillonner la France à bord de leur tiny house.

M.M.

Suivez les sur leur page Instagram @_lesgrainestrotteuses

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

À Angers, le quartier Ney était inaccessible (photo), obligeant  notamment les salariés de la Chambre d'agriculture à être transportés dans des barques.
Il y a 30 ans, la "crue du siècle"
La crue de fin janvier 1995 a marqué les mémoires des Angevins et pas seulement celles des agriculteurs impactés par les…
Une photographie du loup aperçu en Maine-et-Loire.
La présence du loup officiellement reconnue dans le Maine-et-Loire
On l'avait compris depuis quelques semaines, ce n'était qu'une question de temps avant que la présence du grand prédateur ne soit…
Un aspirateur à ravageurs en test au lycée le Fresne

La société Pyrene Automation a conçu un aspirateur à insectes ravageurs, en expérimentation à Sainte-Gemmes-sur-Loire.

Serge Zaka, docteur en agroclimatologie.
L'impact du climat du 21e siècle sur nos filières végétales
Pour son 1er rendez-vous de la Transition Agri, le Crédit Agricole Anjou Maine a invité le 18 décembre le désormais célèbre…
Sept réunions ont eu lieu la semaine dernière pour présenter les changements pour la campagne d'irrigation 2025.
Première campagne de gestion collective de l'eau
Tout exploitant souhaitant prélever pour l'irrigation sur la prochaine campagne doit formuler sa demande sur le site irrig'eau…
Une vingtaines d'étudiants des classes de secondes et Capa ont passé les tests "10 de conduite" avec les CRS.
Les élèves de la MFR Montreuil-Bellay passent le "10 de conduite"

Initiative portée par Groupama en partenariat avec Total Energie, Claas et la police nationale, l'opération "10 de conduite" s…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois