Légumes
Un bilan de campagne désastreux pour les exploitations maraîchères
Légumes
Après un mois d’avril prometteur, la météo capricieuse qui a suivi n’a pas épargné les productions.
Les producteurs légumiers n’en reviennent pas. Après un mois d’avril estival qui laissait présager un bon début de campagne, la météo capricieuse depuis le mois de mai, n’a cessé de jouer avec les nerfs des maraîchers. L’excédent d’eau et les températures, fraîches pour la saison, sont à l’origine d’une diminution des rendements, de la prolifération de maladies mais surtout de la baisse de la consommation. Interfel, l’interprofession des fruits et légumes frais, indique que celle-ci avoisine les moins 8 % en comparaison à la moyenne des quatre dernières années. Il faut dire que cet été, la tendance était plutôt aux produits à connotation plus automnale.
Des cours à la baisse
Cet été atypique risque d’avoir de lourdes conséquences sur l’avenir des exploitations maraîchères françaises. Depuis plusieurs mois, la baisse inconsidérée du prix des légumes à la production, qui d’ailleurs n’est pas toujours répercutée en magasin, combinée à une diminution des volumes, inquiète les producteurs. La profession, très consommatrice en énergie et en main-d’œuvre, est particulièrement touchée par les hausses consécutives du Smic et du prix de l’énergie. De plus, ces charges qui pèsent sur les exploitations créent un véritable handicap face à des concurrents comme l’Espagne, le Maroc ou la Turquie.
La nécessité d’une stratégie commune
La Fédération nationale des producteurs de légumes souligne que la météo n’a fait qu’accentuer des dysfonctionnements auxquels les producteurs doivent faire face. Pour enrayer le phénomène, la FNPL propose aux professionnels de la filière mais également aux pouvoirs publics, des axes de réflexions autour de trois thèmes : les relations avec le commerce, la baisse des charges et l’adaptation des entreprises. Concrètement, la FNPL souhaite, entre autres, l’expérimentation de la TVA sociale, une suppression des remises, ristournes ou rabais sur factures ainsi que des mesures de soutien pour le développement de la cogénération.
Des cours à la baisse
Cet été atypique risque d’avoir de lourdes conséquences sur l’avenir des exploitations maraîchères françaises. Depuis plusieurs mois, la baisse inconsidérée du prix des légumes à la production, qui d’ailleurs n’est pas toujours répercutée en magasin, combinée à une diminution des volumes, inquiète les producteurs. La profession, très consommatrice en énergie et en main-d’œuvre, est particulièrement touchée par les hausses consécutives du Smic et du prix de l’énergie. De plus, ces charges qui pèsent sur les exploitations créent un véritable handicap face à des concurrents comme l’Espagne, le Maroc ou la Turquie.
La nécessité d’une stratégie commune
La Fédération nationale des producteurs de légumes souligne que la météo n’a fait qu’accentuer des dysfonctionnements auxquels les producteurs doivent faire face. Pour enrayer le phénomène, la FNPL propose aux professionnels de la filière mais également aux pouvoirs publics, des axes de réflexions autour de trois thèmes : les relations avec le commerce, la baisse des charges et l’adaptation des entreprises. Concrètement, la FNPL souhaite, entre autres, l’expérimentation de la TVA sociale, une suppression des remises, ristournes ou rabais sur factures ainsi que des mesures de soutien pour le développement de la cogénération.
Hélène PAUCET
FRSEA Pays de la Loire
FRSEA Pays de la Loire