Un fusil supplémentaire dans la régulation des sangliers
Jeune agriculteur à Savennières, Thomas Séchet vient d'obtenir son permis de chasse. Il souhaite ainsi participer à la lutte contre les dégâts de gibier qui, tous les ans, sont importants sur son exploitation.
Jeune agriculteur à Savennières, Thomas Séchet vient d'obtenir son permis de chasse. Il souhaite ainsi participer à la lutte contre les dégâts de gibier qui, tous les ans, sont importants sur son exploitation.
Thomas Séchet a obtenu son permis de chasse le 17 juillet. Et le 27, le jeune agriculteur de Savennières participait à sa première battue de sangliers. "Il y avait une vingtaine d'animaux dans 6 ha de maïs en lait, explique-t-il. D'habitude il n'y en a pas autant, ils ne font que passer. Nous sommes donc revenus deux autres fois, à une semaine d'intervalle". Lutter contre les dégâts de sangliers, et plus généralement d'Esod (1), dans son secteur est une priorité pour Thomas Séchet qui a observé l'ampleur du phénomène depuis 2015, date à laquelle il a commencé son apprentissage au sein de l'EARL de la Lande. L'exploitation, répartie sur trois sites dans les communes de Saint-Georges-sur-Loire, Saint-Martin-du-Fouilloux et Savennières, est entourée de plusieurs bois et forêts. "Pour la saison 2021-2022, nous avons reçu 2672€ d'indemnités par la fédération des chasseurs pour des dégâts", précise celui qui s'est installé en 2021.