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Un plan d’actions pour promouvoir le développement durable
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En amont du Grenelle de l’environnement, l’agriculture départementale s’engage dans une dynamique vertueuse.
L’après-midi, les élus de la Chambre d’agriculture ont visité la ferme
des Trinottières qui s’est engagée dans la démarche de qualification
“agri raisonnée”.
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des Trinottières qui s’est engagée dans la démarche de qualification
“agri raisonnée”.
Réunis lundi en session à la ferme des Trinottières, à Montreuil-sur-Loir, les élus de la Chambre d’agriculture ont adopté un plan d’actions en faveur du développement durable. L’objectif est clairement formulé : faire de l’Anjou un département pionnier en la matière. « Nous voulons promouvoir une agriculture qui, économiquement, permette aux agriculteurs et à leur famille de dégager un revenu, qui, au niveau social, offre des conditions de travail comparables à celles de l’ensemble de la société et qui est respectueuse de l’environnement », a souligné Jean-François Cesbron, président de la Chambre d’agriculture.
Inscrit dans le prolongement du Projet agricole départemental (PAD), le plan d’actions de la Chambre d’agriculture se donne pour ambition d’accompagner tous les agriculteurs dans une démarche de développement durable par l’amélioration des pratiques agricoles et en encourageant les projets économiques, respectueux du progrès social et environnemental. « Il nous faut arriver à convaincre, à proposer et à tirer l’ensemble des agriculteurs vers le haut », a insisté Jean-François Cesbron.
Sept axes stratégiques
Pour parvenir à cet objectif, le plan d’actions s’appuie sur sept axes stratégiques :
- “Partager le projet avec le plus grand nombre de partenaires”.
- “Sensibiliser et former les collaborateurs d’organisations professionnelles agricoles, des organisations économiques et des associations”. Bovicap Conseils va ainsi proposer à ses salariés deux jours de formation au développement durable et aux nouveaux enjeux de l’agriculture en 2008.
- “Sensibiliser et accompagner les agriculteurs”. Des actions ponctuelles, sur le principe des rencontres “Bout de champ”, devraient voir le jour. Une journée départementale sera organisée en janvier 2008. La notion de développement durable sera intégrée au SPI (Stage préparatoire à l’installation) l’an prochain.
- “Renforcer l’efficacité économique des exploitations par la formation des exploitants”. La réalisation de plan de fumure va se poursuivre avec Bovicap Conseils. De nouveaux groupes de progrès vont être lancés.
- “Encourager la progressivité des efforts en s’inscrivant notamment dans des démarches de certification”. La Chambre entend n’opposer aucun modèle, mais encourager tous les projets “en fonction des sensibilités de chacun”.
- “Construire des actions ciblées sur l’eau et les produits phytosanitaires”. Des réunions locales sur la gestion raisonnée auront lieu cet hiver. Pour les phytos, des actions spécifiques pour les viticulteurs seront organisées. Une journée de sensibilisation sera au programme du SPI. La Chambre souhaite aussi développer les diagnostics phyto avec Bovicap Conseils.
- “Bien faire et le faire-savoir”. La Chambre va travailler sur un plan de communication à destination du grand public.
À l’issue de la session, le représentant du préfet, Jean-Luc Fabre, secrétaire général de la préfecture, a salué le projet de la Chambre d’agriculture, en rappelant que l’État avait déjà reconnu certaines initiatives locales à travers les Pôles d’excellence rurales (PER). « Il s’agit aujourd’hui d’un engagement d’excellence global qui concerne le maximum d’agriculteurs », a rappelé Christiane Lambert, vice-présidente de la Chambre d’agriculture.
Inscrit dans le prolongement du Projet agricole départemental (PAD), le plan d’actions de la Chambre d’agriculture se donne pour ambition d’accompagner tous les agriculteurs dans une démarche de développement durable par l’amélioration des pratiques agricoles et en encourageant les projets économiques, respectueux du progrès social et environnemental. « Il nous faut arriver à convaincre, à proposer et à tirer l’ensemble des agriculteurs vers le haut », a insisté Jean-François Cesbron.
Sept axes stratégiques
Pour parvenir à cet objectif, le plan d’actions s’appuie sur sept axes stratégiques :
- “Partager le projet avec le plus grand nombre de partenaires”.
- “Sensibiliser et former les collaborateurs d’organisations professionnelles agricoles, des organisations économiques et des associations”. Bovicap Conseils va ainsi proposer à ses salariés deux jours de formation au développement durable et aux nouveaux enjeux de l’agriculture en 2008.
- “Sensibiliser et accompagner les agriculteurs”. Des actions ponctuelles, sur le principe des rencontres “Bout de champ”, devraient voir le jour. Une journée départementale sera organisée en janvier 2008. La notion de développement durable sera intégrée au SPI (Stage préparatoire à l’installation) l’an prochain.
- “Renforcer l’efficacité économique des exploitations par la formation des exploitants”. La réalisation de plan de fumure va se poursuivre avec Bovicap Conseils. De nouveaux groupes de progrès vont être lancés.
- “Encourager la progressivité des efforts en s’inscrivant notamment dans des démarches de certification”. La Chambre entend n’opposer aucun modèle, mais encourager tous les projets “en fonction des sensibilités de chacun”.
- “Construire des actions ciblées sur l’eau et les produits phytosanitaires”. Des réunions locales sur la gestion raisonnée auront lieu cet hiver. Pour les phytos, des actions spécifiques pour les viticulteurs seront organisées. Une journée de sensibilisation sera au programme du SPI. La Chambre souhaite aussi développer les diagnostics phyto avec Bovicap Conseils.
- “Bien faire et le faire-savoir”. La Chambre va travailler sur un plan de communication à destination du grand public.
À l’issue de la session, le représentant du préfet, Jean-Luc Fabre, secrétaire général de la préfecture, a salué le projet de la Chambre d’agriculture, en rappelant que l’État avait déjà reconnu certaines initiatives locales à travers les Pôles d’excellence rurales (PER). « Il s’agit aujourd’hui d’un engagement d’excellence global qui concerne le maximum d’agriculteurs », a rappelé Christiane Lambert, vice-présidente de la Chambre d’agriculture.
D. J.