Cidriculture
UN PLAN DE RÉNOVATION DU VERGER
À l’occasion des 2e entretiens cidricoles du Sival, Jean-Marie Bidault* a fait le point sur la filière.
Comment se porte la filière cidricole ?
Jean-Marie Bidault : Les marchés sont stables en volume. On observe une meilleure valorisation des produits depuis trois ans, ainsi qu’une progression des chiffres d’affaire. On note un développement du marché des cidres de qualité (AOC, IGP), c’est le segment qui progresse le plus, au détriment des cidres de table. La filière croît et la situation s’est assainie. Il y a un équilibre entre l’offre et la demande. Notre objectif aujourd’hui est de faire progresser les marchés en volume.
Quels moyens mettez-vous en œuvre pour conquérir des parts de marché ?
L’Unicid fait régulièrement des campagnes depuis quelques années. La dernière a commencé en octobre : 1 800 spots vont être diffusés en radio jusque fin juin. Des animations en région sont aussi organisées. L’idée est de suggérer au consommateur que les occasions de boire du cidre sont multiples.
Et au niveau de la production ?
Nous allons lancer un plan de rénovation du verger, cofinancé par Vinifhlor. 40 hectares seront concernés cette année. Cela s’intègre dans un programme d’amélioration variétale : nous allons lancer quatre ou cinq variétés nouvelles dans les deux ans qui viennent. C’est le résultat de vingt-cinq années de recherche. Nous aimerions, à présent, relancer un programme avec l’Inra : grâce aux connaissances du génome, les programmes de recherche sont accélérés aujourd’hui.
D.J.