Un pôle mondial du Végétal
Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé le 6 février la liste des 56 pôles retenus pour la phase IV des Pôles de compétitivité. Le projet de Pôle mondial du végétal né de la fusion des Pôles Céréales Vallée-Nutravita et Vegepolys est labellisé pour la période 2019-2022.
Le 19 octobre 2018, 2 pôles de compétitivité ont déposé une candidature commune à l’appel à projets de la phase IV des Pôles de compétitivité. Ce projet ambitieux a donc retenu l’attention de l’Etat qui vient de confirmer la labellisation du Pôle mondial du végétal (« PMV »). Ce projet a bénéficié du soutien appuyé des quatre régions concernées (Bretagne, Pays-de-la-Loire, Centre-Val de Loire et Auvergne-Rhône-Alpes) qui ont vu dans ce projet l’occasion de valoriser leurs expertises végétales.
Ce projet a également reçu un accueil très favorable de la part des adhérents des deux Pôles, qui voient une opportunité de créer des synergies entre les acteurs des grandes cultures et ceux du végétal spécialisé pour des agricultures plus compétitives, plus qualitatives, respectueuses de l’environnement et de la santé.
750 projets collaboratifs
Ce Pôle totalise plus de 750 projets collaboratifs innovants, pour un total de 2,2 Md€ d’investissement en R&D. Ce projet permet d’avoir un véritable poids sur les politiques nationales et européennes.
A travers ce projet, le nouveau Pôle se déploie sur quatre régions françaises : Bretagne, Pays-de-la-Loire, Centre-Val de Loire et Auvergne-Rhône-Alpes. Pour rester au plus près des adhérents et des porteurs de projets, le Pôle s’appuiera sur un maillage territorial complet : un siège à Angers, deux agences, à Angers et à Clermont-Ferrand, et des antennes régionales à Saint-Pol de Léon, Orléans et Lyon ainsi que des bureaux à Nantes et à Rennes.
Pour faire avancer ses recherches à l’échelle internationale et exporter son savoir-faire, le Pôle de Compétitivité Mondial du Végétal, s’appuiera sur ses réseaux de partenaires, tels que le Plant InterCluster et deux bureaux, en Chine et en Amérique du Sud.
Pour Yves Gidoin, président de Vegepolys : « nous sommes très heureux de cette labellisation qui vient confirmer la pertinence de notre projet pour l’Etat mais aussi pour nos adhérents. Les pôles de compétitivité qui ont répondu à la demande de l’Etat en fusionnant sont peu nombreux et nous en faisons partie. Nous sommes très fiers d’avoir relevé ce défi pour transformer cette opportunité en un projet qui s’inscrit dans la durée. C’est important pour nos adhérents qui vont désormais bénéficier de nouveaux leviers d’innovation pour répondre à des appels à projets nationaux et européens. »