Foncier
Un zonage pour préserver l'élevage
Polyculteur-éleveur à Loire-Authion, Thomas Martin alerte sur les conséquences de la construction du centre pénitentiaire à proximité de son exploitation. Il réclame un zonage pour préserver l'élevage dans ce secteur périurbain.





"Nous venons juste de tourner une page". Quarante ans après le départ de la ferme de François Touchet du bourg de Brain-sur-l'Authion (Loire-Authion), le dernier bâtiment vient d'être rapatrié début octobre sur le site de la Petite lande. Un site éloigné d'un kilomètre, choisi par l'ancien exploitant pour pouvoir faire évoluer ses activités, dans une zone agricole. Mais aujourd'hui, les trois associés actuels, Thomas Martin, Hélène Martin-Touchet et Vianney Touchet sont à nouveau confrontés à un aménagement foncier, celui de la construction du centre pénitentiaire, à proximité de leur exploitation. Ils s'inquiètent pour la pérennité de leur activité d'élevage. Le troupeau de 50 limousines et leur suite valorise en effet 100 ha de prairies, dont une soixantaine d'un seul tenant autour du siège. Un parcellaire cohérent qui facilite l'accès direct au pâturage, pendant 9 mois de l'année, en toute sécurité, sans avoir besoin de transporter les animaux en bétaillère.