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Une année 2019 compliquée

À Combrée, le Gaec Rivron n'a pas été épargné par la sécheresse de cette année. Fourrages et animaux ont trinqué.

© AA

Au Gaec Rivron, « on est en période de transition, explique Marie Rivron, l'une des 2 associées. Aujourd'hui, je travaille avec ma mère mais en 2021 ma soeur va s'installer. » À Combrée,la jeune femme de 22 ans s'est installée en mars 2018 en augmentant le cheptel laitier de ses parents, passant la référence de production à 700 000 litres de lait. Sa journée démarre à 6 h 15. « Il faut compter 2 h de traite avec tout le nettoyage. » Ensuite, place à l'alimentation. Une tâche qu'elle effectue avec son père, à la retraite depuis peu. Une fois, les vaches nourries, les associées s'attèlent à diverses tâches. En fonction de la période, le travail change. Les semis de blé ont pu être réalisés « entre 2 averses. »

L'hiver, l'astreinte est plus importante. « Parce que toutes les vaches sont en bâtiment. Et comme elles sont à 2 endroits différents, on n'arrête pas les va-et-vient. » L'après-midi, l'agricultrice va raboter le fumier dans le bâtiment et repailler.  La ferme cherche des terres pour atteindre l'autonomie alimentaire. Difficile avec 92 hectares... « Il nous faudrait 20 à 30 hectares de plus. Surtout qu'à l'installation de ma soeur, nous allons encore accroître le troupeau. »


La jeune femme constate cette année une montée des critiques envers le monde agricole. Cet agribashing est lourd à supporter. « Quand je sors sur Angers, je rencontre des personnes qui critiquent l'agriculture sans même connaître notre métier... Il y a un vrai décalage entre ce qu'ils pensent et la réalité. » L'autre bémol de cette année 2019 demeure le prix du lait.
« Terrena paye le lait à 330 euros les 1 000 l en décembre alors que le marché est favorable... », regrette l'éleveuse. Pour 2020, la coopérative annonce un prix de base moyen à 345 euros... « C'est mieux mais cela reste insuffisant », souligne Marie Rivron.

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