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Une cuisine centrale pour les porcs

L’EARL les Gaudries, aux Verchers-sur-Layon, a investi dans une unité de Fabrication d’aliments à la ferme (Faf) pour valoriser les céréales de l’exploitation et mieux maîtriser l’alimentation des animaux.

Alexandre Leroy et Alexandre Babin, autour du Spotmix qui mélange, à la demande, des aliments au préalable broyés dans les broyeurs chaque nuit.  à leurs pieds, on voit les tuyaux transportant par air soufflé les mélanges vers les bâtiments d’élevage. Au fond à droite, le stockage du maïs grain humide, à l’abri de l’air.
Alexandre Leroy et Alexandre Babin, autour du Spotmix qui mélange, à la demande, des aliments au préalable broyés dans les broyeurs chaque nuit. à leurs pieds, on voit les tuyaux transportant par air soufflé les mélanges vers les bâtiments d’élevage. Au fond à droite, le stockage du maïs grain humide, à l’abri de l’air.
© AA

140 hectares de cultures, pour 120 truies en système naisseur-engraisseur. L’EARL des Gaudries dispose de suffisamment de surfaces pour être presque autonome en alimentation animale et a voulu valoriser ses productions en construisant une Faf. Cette exploitation porcine familiale a été reprise par deux jeunes en août 2016. Dès leur installation, ils ont décidé d’entamer sans tarder les travaux pour disposer d’un outil pratique et rationnel. La Faf, qu’ils ont largement contribué à construire (la chape de béton et les cellules de stockage notamment), est installée  dans un vaste bâtiment de 450 m2, de 9,50  m de hauteur de faitage. Elle est entrée en service en décembre 2016.

Distribution de maïs humide à air souffléLa Faf est équipée d’un système Spotmix, de la société autrichienne Schauer, et commercialisé par Dif’Matel. Une fois broyés et mélangés, les aliments sont dirigés, grâce à un système d’air soufflé, vers les différents bâtiments. En maternité, nurserie, gestation et verraterie, les aliments sont réceptionnés dans des brouettes pour une distribution à la main deux fois par jour. En  bâtiment d’engraissement, l’aliment est propulsé directement dans les nourrisseurs. « Nous avons une des premières Faf équipées d’un distributeur à air avec maïs humide », soulignent les éleveurs, qui ont fait visiter souvent leur équipement. Le distributeur permet d’envoyer du maïs comportant jusqu’à 60 % d’humidité. Pour assurer la bonne circulation des rations, l’air est soufflé en permanence dans les tuyaux. Autre particularité de l’équipement : la programmation du broyage des aliments à partir d’un écran tactile. Le broyage est réalisé en général la nuit, en heures creuses. La Faf possède une grande capacité de stockage : 250 tonnes de blé, 200 tonnes d’orge, 300 tonnes de maïs grain humide. S’y ajoutent des silos de 50 m3 pour les tourteaux. Des silos tampons permettent de stocker des aliments avant les moissons. En effet, avant chaque moisson, les cellules sont vidées et nettoyées pour éviter toute contamination.La Faf aura représenté un investissement de 350 000 euros TTC (stockage et fabrication) et de 60 000 euros pour le bâtiment. Après une mise en route laborieuse, demandant beaucoup de réglages et de présence pendant les premiers mois (les associés se souviennent y avoir passé un Noël...). La Faf est aujourd’hui en vitesse de croisière. Les éleveurs ont noté une amélioration des performances animales (TMP et poids carcasse). L’entretien et la maintenance, à ne pas négliger, leur prennent environ une demi-journée par semaine et un grand nettoyage des cellules est à programmer 2 fois par an. Les éleveurs projettent d’acheter un aspirateur. L’investissement leur a surtout permis de démarrer avec confiance leur activité.S.H.

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