Aller au contenu principal

Viticulture
Une forte demande en rosés

La coopérative des Caves de la Loire tenait son assemblée générale, jeudi 26 mars, à Saulgé-l’Hôpital.

Michel Blet, président et Jean-Michel Mignot, directeur général des Caves de la Loire. En bouteille ou en bib, les rosés sont le fer de lance commercial de la coopérative.
Michel Blet, président et Jean-Michel Mignot, directeur général des Caves de la Loire. En bouteille ou en bib, les rosés sont le fer de lance commercial de la coopérative.
© Anjou agricole

Moins 13 % de récolte en 2007, mais des ventes maintenues à un niveau quasiment supérieur à celle de l’année précédente : les Caves de la Loire, à Brissac, ont dû composer en 2007-2008 avec un millésime de belle qualité mais qui péchait par la faiblesse de ses volumes. 95 000 hectolitres ont été vinifiés. Pour maintenir l’activité commerciale, en particulier sur les rosés, production phare de la Cave, et répondre à une demande toujours plus importante, il a fallu déstocker pour pallier à cette petite récolte, qui succédait à une année 2006 déjà déficitaire. « 15 000 hectos de plus auraient été vendus sans problème », fait remarquer Gérard Mérand, responsable commercial. Au final, les ventes ont quand même augmenté de 1,2 %, passant de 102 600 hectolitres sur 2006-2007 à 103 800 hectolitres sur 2007-2008. « Nous avons produit moins de rouges et moins de rosés de Loire pour privilégier le rosé d’Anjou et le cabernet d’Anjou. Les volumes d’Anjou blanc, qui sont notre variable d’ajustement, ont diminué de 62 % ».
Au moment où la Commission européenne envisage d’autoriser la production de rosé par assemblage de vins rouges et blancs, les Caves de la Loire sont déterminées à se battre pour conserver des vins de qualité et privilégier la vente en bouteille avec marque, ou encore la vente en bib, en forte croissance de 20 à 25 % par an.

Incitation à la vigilance
Nous nous situons sur le créneau des appellations », relativise Jean-Michel Mignot, directeur général. Il n’empêche que ces perspectives, ajoutées à la crise économique, incitent à la vigilance. La faible récolte et l’augmentation des charges ont amené la Cave à augmenter ses tarifs. Un cabernet en GMS se vend 3,10 à 3,20 € aujourd’hui contre 2,75 € l’an dernier. « Nous craignons que les consommateurs ne suivent pas toutes ces augmentations qui arrivent aujourd’hui sur les gondoles »,
s’inquiète Gérard Mérand. Les ventes à l’export, qui représentent 15 % des débouchés, avec la Belgique comme destination première, ont baissé faute de disponibilités en rosés et certains marchés font les frais de la crise. La rémunération des 220 vignerons apporteurs s’élève à 7 038 000 € au titre de la récolte 2007. Elle accuse une baisse de 400 000 €.
Quant à la campagne 2008 qui débute, marquée par une chute de récolte, elle s’annonce bien délicate à manœuvrer : « Notre principal travail consiste au-jourd’hui à assister nos clients pour les rassurer », souligne Gérard Mérand.

S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Nicolas Le Labourier, de Quatuor Transactions et Gwenaëlle Durand, de Cerfrance Maine-et-Loire, ont évoqué l'accompagnement à la transmission d'entreprise effectué par les deux structures partenaires.
Après 2 années favorables,  des temps plus compliqués
Cerfrance Maine-et-Loire a dressé la semaine dernière un bilan des résultats économiques de l'année 2023, les tendances pour l'…
Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois