Herbe
Une herbe de très bonne qualité dans les silos du département
Herbe
Les chantiers d’ensilage ont commencé très tôt dans la saison et se terminent seulement. Si le rendement accuse une légère baisse cette année, la qualité est au rendez-vous.
Sur une exploitation de Beaucouzé, la semaine dernière. L’ensileuse conduite par Patrick Bossé, salarié de la Cuma de Saint-Martin-du-Fouilloux, avance au rythme de 3 hectares 60 à l’heure. Dans le département, 37 ensileuses sont utilisées en Cuma.
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Le printemps a été pluvieux. Au 25 mai, des chantiers de première coupe d’herbe étaient encore en cours sur certaines zones du département, tant les précipitations ont retardé la mise en place des travaux. C’est le cas dans les Mauges, où, si tous les Ray Grass italiens étaient ensilés en milieu de semaine dernière, les RGA étaient à la traîne. Dans le secteur de Champtoceaux, il restait des tranches de coupes à effectuer sur plusieurs exploitations, indiquait la semaine dernière Jean-Baptiste Bricard, agriculteur à Saint-Laurent-des-Autels. « On va presque arriver au stade favorable pour faire du foin et toutes les premières coupes ne sont pas terminées », s’inquiétait-il. C’est une des particularités de cette année : dans les secteurs où l’ensilage n’a pas pu se faire avant la mi-avril, les chantiers ont été difficiles à mettre en place car il a fallu passer entre les gouttes. Dans le Segréen, tous les ensilages sont désormais terminés, avec des quantités « un peu justes en avril », relève Philippe Porcher, secrétaire de région FDSEA. Les foins ont pris la suite, mais « le temps changeant rend les travaux très délicats à mettre en route ».
4 tonnes à l’hectare
« D’habitude, nous connaissons un gros pic de travail entre le 15 et le 30 avril. Cette année, les travaux d’ensilage d’herbe se sont étalés depuis début avril jusqu’à la fin mai », indique François Cornuault, technicien à la FDCuma. La végétation avait environ 15 jours d’avance. Avec 4 tonnes à l’hectare, les rendements sont un peu moindres par rapport aux normales départementales qui s’établissent autour de 4,5 tonnes. Mais la qualité est, en revanche, bien là. « Globalement, c’est de la super-qualité », résume François Cornuault. Les ensilages présentent « une bonne valeur alimentaire, une bonne appétence, un niveau d’azote satisfaisant. Ils devraient être bien valorisés par les animaux », note Pierrick Kernen, de Bovicap conseils. La deuxième coupe devrait être d’assez bonne teneur également.
Les surfaces d’herbe destinées à l’ensilage se maintiennent dans le département, d’après les Cuma, même si la succession de sécheresses estivales a amené les agriculteurs à diversifier leurs modes de conservation, avec le développement de l’enrubannage, ou leurs sources de fourrages, comme les céréales et les protéagineux immatures, dont la récolte bat son plein en ce moment.
4 tonnes à l’hectare
« D’habitude, nous connaissons un gros pic de travail entre le 15 et le 30 avril. Cette année, les travaux d’ensilage d’herbe se sont étalés depuis début avril jusqu’à la fin mai », indique François Cornuault, technicien à la FDCuma. La végétation avait environ 15 jours d’avance. Avec 4 tonnes à l’hectare, les rendements sont un peu moindres par rapport aux normales départementales qui s’établissent autour de 4,5 tonnes. Mais la qualité est, en revanche, bien là. « Globalement, c’est de la super-qualité », résume François Cornuault. Les ensilages présentent « une bonne valeur alimentaire, une bonne appétence, un niveau d’azote satisfaisant. Ils devraient être bien valorisés par les animaux », note Pierrick Kernen, de Bovicap conseils. La deuxième coupe devrait être d’assez bonne teneur également.
Les surfaces d’herbe destinées à l’ensilage se maintiennent dans le département, d’après les Cuma, même si la succession de sécheresses estivales a amené les agriculteurs à diversifier leurs modes de conservation, avec le développement de l’enrubannage, ou leurs sources de fourrages, comme les céréales et les protéagineux immatures, dont la récolte bat son plein en ce moment.
S.H.