Aller au contenu principal

Salon de l'agriculture
Une médaille, un gage de qualité

Le Domaine Delaunay participe depuis longtemps au Concours général agricole de Paris. Cette année, il présente son jus de pomme et un Anjou rouge 2021. Verdict la semaine prochaine lors du
Salon de l'agriculture.

« Le Concours général agricole est un des concours les plus prestigieux », s’accordent à dire  les 3 associés du Domaine Delaunay, Alain, Pascal et Marie-Céline Delaunay. A Montjean-sur-Loire, le Gaec familial exploite 80 hectares. 56 hectares sont consacrés à la vigne, 5 hectares au verger et 19 hectares à la production de céréales. Le Domaine participe à de nombreux concours : Féminalies, concours international de Lyon, Concours des grands vins de France de Mâcon...
 

« Celui de Paris est l’un des plus chers », constate Marie-Céline Delaunay. A 130 € la participation de chaque échantillon, les produits sont sélectionnés avec attention au Domaine Delaunay. « En moyenne, il faut compter 50 € pour participer à d’autres concours », précise-t-elle. Les vignerons et arboriculteurs choisissent le produit bien-sûr en fonction de ses qualités « mais aussi en fonction des objectifs commerciaux du domaine et des récoltes. Il faut avoir une bonne quantité à commercialiser pour que cela vaille le coup de participer... A Paris, on présente souvent du rouge. Aux Féminalies, ce sera davantage du rosé... » Cette année, les associés présentent  comme vin au concours de Paris un Anjou rouge 2021. « Ce Millésime 2021 est à la fois rond et floral. Il n’est pas très chargé mais agréable en bouche », estime Pascal Delaunay.  

Le jus de pomme du domaine sera aussi soumis à l’avis du jury du concours parisien. « Un bon jus de pomme, c’est un équilibre entre le sucré et l’acidité. Pour cela, on mélange les 5 variétés », explique Alain Delaunay. « Avant la pasteurisation, on goûte le jus pour trouver ce bon compromis », ajoute son frère.
Fin janvier, un agent de la Chambre d’agriculture est venu sur le Domaine pour prélever directement en cuve le vin qui concourt. Il a aussi scellé le bib de jus de pomme destiné au concours qu’il a choisi parmi le stock commercial. Les produits sont anonymisés pour la finale. « La date du concours n’est pas idéale pour le vin. Quand l’agent vient, le vin est encore dans les cuves, il n’est pas encore prêt pour la commercialisation. » Après chaque concours, médaille ou pas, « on reçoit un compte-rendu de dégustation pour chaque produit présenté », apprécie Marie-Céline Delaunay.

Les agriculteurs recevront les résultats du concours la semaine prochaine par mail. « Si le vin ou le jus de pomme gagne une médaille, on nous proposera de commander les médaillons. » Ceux-ci sont facturés 3 centimes l’unité. « En général, on les appose sur l’ensemble de nos bouteilles primées. » Ces médaillons sont un véritable atout commercial. « Quand l’acheteur vient directement à la cave, ça le rassure de voir des médailles mais on est là pour présenter nos produits. C’est surtout dans les grandes surfaces que la médaille peut déclencher un acte d’achat. »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Damien Robert, associé du Gaec LG bio au Tremblay. L'exploitation développe un système basé sur l'herbe, en pâturage, en foin et en affouragement en vert.
Leurs démarches vers l'autonomie
Le Gaec LG Bio, au Tremblay, cherche à concilier autonomie alimentaire de l'élevage et efficacité laitière. La grande majorité de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois