Aller au contenu principal

DOSSIER
Une meilleure ambiance pour de meilleures performances

Au Gaec Lefèvre, le changement de chauffage et de ventilation des bâtiments lapins a permis de baisser l'indice de consommation et d'augmenter le poids valorisé par IA.

Les associés du Gaec Lefèvre ont entièrement isolé une des salles d'engraissement de l'élevage de lapin. "Sur les côtés, nous avons utilisé des panneaux sandwich de 5 cm et pour le plafond du recticel de 4 cm", explique Serge Lefèvre.
Les associés du Gaec Lefèvre ont entièrement isolé une des salles d'engraissement de l'élevage de lapin. "Sur les côtés, nous avons utilisé des panneaux sandwich de 5 cm et pour le plafond du recticel de 4 cm", explique Serge Lefèvre.
© AA

"La marge ne passe plus par le prix mais par nos performances." L'éleveur de lapins, Serge Lefèvre est pragmatique. à Cléré-sur-Layon, avec un élevage de 766 cages mères et 900 IA,  l'agriculteur a décidé, il y a un an, de rénover les bâtiments de son élevage pour améliorer ses performances. Les derniers travaux datant de 2003.

15 700 euros de gain chaque année

Avant tout, il a fallu faire un diagnostic des bâtiments.Avec l'aide de la coopérative Ciab-Poitou Lapin, points faibles et points forts de l'élevage ont été identifiés. Les points faibles ? Le chauffage et la ventilation. "Seule, la maternité était chauffée. Avec un chauffage électrique."  Niveau ventilation, le réglage des ventilateurs se faisait manuellement avec des ventilateurs et des trappes d'entrée d'air. "Avec ce système, nous réglions tout nous-mêmes. Et l'air n'était pas assez régulé", constate Serge Lefèvre.

Depuis, pour un investissement de 45 000 euros, le Gaec de sept associés a changé tout le système de  ventilation et installé du chauffage dans la maternité et les trois salles d'engraissement. Pour le chauffage, Serge Lefèvre a opté pour un système à gaz avec des canons à air chaud. En plus, l'une des salles d'engraissement a été isolée. Chauffage et ventilation sont automatisés grâce à un programmateur. "Au départ, nous avons rentré toutes les données de croissance de l'animal dans le boîtier." Grâce à un capteur, le boîtier détecte la température de la salle et la régule. S'il fait plus chaud, le chauffage s'arrête et la ventilation se met en route. "La température d'ambiance oscille entre 18 et 30 °C en fonction du stade de l'animal."   Une automatisation qui permet d'obtenir une meilleure ambiance dans les bâtiments. "Avec peu de choses, les résultats se font sentir. L'animal a besoin d'un minimum de confort thermique. Une température régulée est primordiale", remarque l'éleveur.

Les résultats techniques ne se sont pas fait attendre. Depuis la rénovation, "nous avons baissé notre indice de consommation de 0,2 et obtenu un gain d'un kilo sur le poids valorisé par IA, avoisinant les 16,5 kg." Auparavant, l'indice de consommation se situait à 3,3. "Si aujourd'hui, nous sommes à 3,1, l'objectif est d'être inférieur à 3. Pour cela, nous travaillons avec notre fournisseur en alimentation Arrivé Bellanné."

Ces premiers résultats permettent de gagner 15 700  euros en plus par an. "Les travaux seront donc rentabilisés en trois ans." Par contre, une facture de gaz s'ajoute. "Le coût supplémentaire s'élève à 2 000 euros par an", estime l'éleveur.

 

H.R.

A découvrir ausi dans le dossier spécial "Lapins" de l'Anjou agricole du 23 mai 2014 :

Antibiotiques > Témoignage d'un éleveur de lapins à la Chapelle-Saint-Laurent (79) dont la priorité est de ne pas avoir recours aux antibiotiques du sevrage à la vente.

Communication > Pour enrayer la baisse de consommation de viande de lapin, les éleveurs se mobilisent.





Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Emmanuel Gourichon et Marie Renou élèvent une centaine de chapons pour les fêtes de fin d'année.
Des volailles bio pour les fêtes

Emmanuel Gourichon et Marie Renou, de l'élevage Un grain de folie à Lys-Haut-Layon, élèvent des chapons, dindes et pintades…

Nathalie Gimonet (directrice de cabinet du préfet), Pierre-Julien Eymard (directeur départemental des territoires (DDT 49), Frédéric Rozet (chef de service départemental OFB 49) et Régis Gallais (référent réseau loup à l'OFB Pays de la Loire) ont tenu un point presse sur le loup vendredi 13 décembre.
L'OFB explique sa démarche de recherche d'indices

Accusée par certains de chercher à dissimuler la présence du loup sur le territoire départemental, les responsables de l'OFB…

Nicolas Le Labourier, de Quatuor Transactions et Gwenaëlle Durand, de Cerfrance Maine-et-Loire, ont évoqué l'accompagnement à la transmission d'entreprise effectué par les deux structures partenaires.
Après 2 années favorables,  des temps plus compliqués
Cerfrance Maine-et-Loire a dressé la semaine dernière un bilan des résultats économiques de l'année 2023, les tendances pour l'…
Levée de céréales bio à La Bohalle.
Une bonne levée, peu de maladies
Début décembre, les semis de céréales sont quasiment terminés dans le Maine-et-Loire, avec une levée plutôt bonne et, globalement…
L'équipement de la SCEA de Roumé a permis de sécher 314 tonnes de luzerne en 2024.  La partie droite du bâtiment abrite, quant à elle, des cellules de stockage des céréales de l'exploitation.
Le choix du foin séché en bottes
La SCEA le Roumé, à Yzernay, a investi dans un séchoir à bottes. L'exploitation ouvrait ses portes dans le cadre des Jeudis du…
Plein les bottes de la paperasse !

La FDSEA et les JA49 ont mené cette semaine une série d’actions sur tout le département pour dénoncer les entraves…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois