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Doux
Une nouvelle offre coordonnée avant le 23 juillet

Les discussions se poursuivent pour la reprise des activités du groupe avicole.

La profession plaide pour une reprise groupée de tous les secteurs d'activités du groupe Doux.
La profession plaide pour une reprise groupée de tous les secteurs d'activités du groupe Doux.
© AA
"Une offre peut toujours être améliorée", a indiqué le 11 juillet le président de la FNSEA, Xavier Beulin, lors d'un point presse. Et c'est justement ce que préparent les opérateurs de l'offre coordonnée du 5 juillet qui "ont travaillé d'arrache pied pour remonter un certain nombre de propositions dans les jours qui viennent. Je pense que l'on aura un rendez-vous intermédiaire, avant le 23 juillet date de la décision du tribunal de Quimper, pour faire en sorte que cette offre améliorée puisse être présentée aux pouvoirs publics". Le président de la FNSEA est revenu sur le volet social de la proposition: "les salariés qui pourraient ne pas être repris dans le cadre des activités de Doux pourraient aussi se retrouver avec de nouvelles offres dans les structures des repreneurs potentiels. Nous en discuterons avec les représentants des salariés". Limiter la casse et sauver la filièreEn ce qui concerne les outils d'abattage et de transformation, le site d'abattage de dindes à Pleucadeux pourrait être concerné par une fermeture, a indiqué la CFDT Paris le 10 juillet dernier. Le site emploie actuellement 400 salariés. La situation reste aussi très préoccupante pour le site de Plouray qui emploie 196 salariés. Sur l'ensemble des sites du groupe, la suppression de 1 628 emplois en contrats à durée déterminée et 711 emplois en contrats à durée déterminée pourrait être envisagée. Rappelons que le groupe emploie, sur le territoire français, 3 400 salariés et que 800 éleveurs sont concernés par le groupe. Sans compter les emplois induits. "Il faut essayer de limiter la casse sociale au maximum, a indiqué Jean-Marc Lézé, le président de la FDSEA de Maine-et-Loire, mais l'objectif c'est de sauver la filière". Le ministre délégué de l'agroalimentaire ce vendredi à Rennes Dans un contexte de marché de la volaille porteur et de demande mondiale soutenue, la préférence des professionnels va donc à une reprise de l'ensemble des activités du groupe, sachant que le secteur export, soutenu par les restitutions, est rentable ainsi que celui des produits élaborés et découpés. Par contre, la branche "frais" est déficitaire.De son côté, Guillaume Garot, le ministre délégué en charge de l'Agroalimentaire, a annoncé se rendre à Rennes, aujourd'hui 13 juillet pour y rencontrer, en préfecture de région Bretagne, les représentants des salariés et des éleveurs.

Éleveurs Doux

Le Conseil régional vote un soutien à la filière

La FRSEA et JA Pays de la Loire ont alerté et sollicité, via un courrier et un communiqué de presse en date du 29 juin, le Conseil Régional des Pays de la Loire sur le dossier Doux et ses conséquences économiques et sociales pour le territoire ligérien.La FRSEA et JA Pays de la Loire demandaient un appui de la collectivité à trois niveaux : apporter une contribution à la recherche de trésorerie pour permettre la poursuite d'activité de l'entreprise,  jouer un rôle dans la recherche d'une solution globale pour la reprise du groupe Doux et aider les éleveurs, en imaginant un soutien, des aides, qui leur permettront de rester debout.Les élus régionaux ont entendu ces demandes en votant, le 9 juillet en séance plénière, une réserve financière de 2 millions d'euros dont les bénéficiaires devraient être les éleveurs et les entreprises de la région travaillant avec le groupe Doux et connaissant des difficultés économiques. Les modalités pratiques ne sont pas encore définies mais une réelle avancée politique a été obtenue.En parallèle, le Crédit Agricole, Groupama et les MSA de la région, partenaires traditionnels des agriculteurs, ont été invités par la FRSEA et JA à être très attentifs et bienveillants vis-à-vis des éleveurs apporteurs au groupe Doux. Ils ont également été sollicités pour mettre en oeuvre des actions permettant à ces éleveurs de passer ce cap difficile. Une rencontre avec les responsables de ces Opa est d'ailleurs programmée pour fin juillet.

Céline Joly - FRSEA
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