Aller au contenu principal

Une reprise en famille

Sylvain Brisset s’est installé en janvier 2020 sur l’exploitation familiale, à Beaucouzé. Avec une nouvelle production de brebis laitière, et un atelier de transformation.

© AA

La ferme, il est presque né dedans. Depuis le CP, Sylvain Brisset connait le métier de ses rêves : agriculteur. Aujourd’hui, c’est chose faite, il a repris l’exploitation familiale en janvier 2020. Et son institutrice de CP vient lui acheter ses produits à base de lait de chèvre, sur la ferme. La boucle est bouclée.

Installation en brebis laitièresTout a commencé avec le père de Sylvain Brisset, Philippe Brisset. Celui-ci a créé l’exploitation, la Ferme de la Grande Houssaie, à partir de rien. En agriculture biologique depuis 20 ans, les 70 limousines de l’exploitation sont entièrement nourries grâce aux 145 ha de l’exploitation, située à Beaucouzé. Sylvain Brisset a été salarié de l’exploitation de son père, et de celle d’un voisin, durant trois ans. Une manière « de se former et de découvrir d’autres techniques », avant de se lancer pleinement, pour « être son propre patron ». En arrivant sur l’exploitation, il a développé un atelier brebis laitières, des lacaunes. Aujourd’hui, l’exploitation est en Gaec, avec Sylvain Brisset et sa mère, Isabelle Brisset. Le père est salarié à mi-temps, en attendant son départ à la retraite.

Un nouveau bâtimentEn ce moment, Sylvain Brisset aménage son futur bâtiment de travail. Un ensemble de900 m2, comprenant une bergerie, une salle de traite, un local de transformation et un espace d’accueil pour les clients. La vente directe n’est pas une nouveauté sur l’exploitation. Le père de Sylvain Brisset vendait déjà quelques vaches et veaux en vente directe. Une habitude qui est restée chez le fils, qui aime « le contact avec le consommateur, et le retour sur le produit ». Le lait de brebis est transformé en yaourt,  en faisselle, en tomme ou encore en fromage blanc. Ces transformations sont réalisées à l’aide, notamment, d’une yaourtière et d’un pasteurisateur. Ces investissements, Sylvain Brisset a pu les réaliser grâce à une cagnotte participative en ligne, sur la plateforme de crowdfunding Miimosa. « Grâce à nos clients fidèles en vente directe, on a pu plus facilement développer notre activité de transformation à la ferme », se réjouit l’agriculteur. « Dans l’idéal, nous aimerions monter à 150 brebis, et passer à un mode de commercialisation à 100 % en vente directe », détaille Sylvain Brisset. La question de la main-d’œuvre se pose également. « En ce moment, on se rend compte que c’est un peu tendu au niveau de la charge de travail », confie l’éleveur. Il envisage de prendre un ou deux apprentis sur son exploitation, afin de former des jeunes et d’avoir une aide précieuse. Et pourquoi pas, à terme, s’associer avec un autre agriculteur.

 

Article complet dans l'Anjou Agricole du 8 mai.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

FDSEA et JA en tête dans le Maine-et-Loire

Le dépouillement du scrutin des élections Chambre d'agriculture qui s'est clôturé le 31 janvier 2025 avait lieu ce jeudi 6…

JA et FDSEA l'emportent dans le Maine-et-Loire

A l'issue du dépouillement des votes à la Préfecture de Maine-et-Loire le 6 février dernier, le Préfet a proclamé les…

Anthony Germond, trésorier de la Cuma Biolys ; Alexis Leroy, salarié, et Jérémy Boutin, devant le matériel de la Cuma, l'automoteur d'épandage Holmer et la tonne.
Une organisation collectivepour l'épandage de digestat
À Bellevigne en Layon (Faveraye Machelles), la Cuma Biolys gère l'épandage de digestat de deux unités de méthanisation, fédérant…
Un mois avant le concours, Roosevelt est isolé du troupeau, dans un box paillé généreusement pour le préserver des blessures et salissures.
Roosevelt monte à Paris

Roosevelt, le taureau de Thierry Hamard est sélectionné pour le concours de la race charolaise au Salon de l'agriculture à…

Yves Maho, Sophie Ammann et Bixintxo Aphaule, cidriculteurs dans le Morbihan, la Sarthe et les Pyrénées Atlantiques.
Cidriculteur, un métier encore trop méconnu
Tout comme la bière, le cidre a désormais sa place au Salon des vins de Loire, signe d'un décloisonnement entre les boissons. Une…
Elections Chambre d'agriculture 2025

Que faire si vous avez perdu ou n'avez pas reçu votre matériel de vote ?

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois