Distillation
Une station de méthanisation inaugurée à Thouarcé
Distillation
Le méthaniseur, une alternative à l’épandage des vinasses.
Le méthaniseur permet de dépolluer les vinasses et de produire du biogaz pour la chaudière de l’usine de distillation.
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Un volumineux digesteur blanc de 3 000 m3 et ses deux cuves de stockages attenantes sont venus s’ajouter aux équipements de la distillerie de Thouarcé. À partir de cette campagne viticole, les vinasses issues de la distillation des sous-produits viticoles seront traitées par une station de méthanisation, qui était inaugurée ce mercredi. Cette nouvelle installation représente pour le groupe des Coopératives de Thouarcé un investissement de 2,7 millions d’euros, financé à hauteur de 30 % par l’Agence de l’eau. La distillerie de Thouarcé recycle et valorise environ 26 000 tonnes de marc et 30 000 hectolitres de lies apportés chaque année par ses 1 000 adhérents. L’effluent ultime ou vinasse, riche en matières organiques et minérales, était jusqu’ici épandu sur des cultures alentours, mais cette option du tout épandage a trouvé ses limites : une logistique lourde (circulation de camions…), une mauvaise image liée aux odeurs ou à des incidents de fuite dans le milieu, la difficulté de trouver des stockages intermédiaires, la nécessité de disposer de surfaces...
La dépollution des vinasses par la méthanisation permet d’éviter ces inconvénients. Entre 200 et 300 m3 de vinasse sont produites par jour sur le site, pendant les huit mois de la campagne. Une fois récupérées, les vinasses passent par différentes étapes de traitement. Le biogaz alimente la chaudière à brûleur mixte (biogaz-fuel) qui produit la vapeur nécessaire à la distillation. « Il n’y aucun biogaz stocké », a précisé François Morier, directeur général délégué de la société Propersol. Les économies de fuel pour la distillerie sont estimées à 300 tonnes par an. Après méthanisation, le produit résiduel est stocké dans une lagune et subit des tests réalisés dans un laboratoire installé sur le site, avant son retour dans le milieu naturel, sous forme d’irrigation ou de rejet dans le cours d’eau.
La dépollution des vinasses par la méthanisation permet d’éviter ces inconvénients. Entre 200 et 300 m3 de vinasse sont produites par jour sur le site, pendant les huit mois de la campagne. Une fois récupérées, les vinasses passent par différentes étapes de traitement. Le biogaz alimente la chaudière à brûleur mixte (biogaz-fuel) qui produit la vapeur nécessaire à la distillation. « Il n’y aucun biogaz stocké », a précisé François Morier, directeur général délégué de la société Propersol. Les économies de fuel pour la distillerie sont estimées à 300 tonnes par an. Après méthanisation, le produit résiduel est stocké dans une lagune et subit des tests réalisés dans un laboratoire installé sur le site, avant son retour dans le milieu naturel, sous forme d’irrigation ou de rejet dans le cours d’eau.
S.H.