Action syndicale
Veaux de boucherie et jeunes bovins subissent les aléas du marché
Action syndicale
Des représentants des producteurs de veaux de boucherie et de jeunes bovins, reçus à la préfecture, ont interpellé les pouvoirs publics sur les difficultés de ces filières.
Alain Denieulle, président de la section bovine, Bernard Mainfroid, président de la section veaux de boucherie et Michel Brossier vice-président devant la préfecture, mercredi.
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Une cinquantaine de producteurs angevins s’est retrouvée mercredi devant les grilles de la préfecture pour interpeller les pouvoirs publics sur la gravité de la situation de deux secteurs : les veaux de boucherie et les jeunes bovins. Pour des raisons différentes, dans des contextes distincts, ces deux productions ont le point commun d’aller mal. En veaux, c’est la surproduction, consécutive à la mise aux normes des bâtiments d’élevage, qui amène les producteurs à travailler à perte. Les jeunes bovins connaissent également une chute des cours catastrophique. Pour faire face à cette situation et notamment sortir la tête de l’eau des éleveurs les plus en détresse, les professionnels ont adressé plusieurs demandes : en ce qui concerne le JB, ils ont sollicité le paiement du solde de la PAB (Prime à l’abattage des bovins) et de la PMTVA 2006, ainsi qu’une avance de la PMTVA 2007.
La délégation, composée de Jean-Paul Piet, secrétaire général de la FDSEA, de Bernard Mainfroid,
président de la section veaux de boucherie, d’Alain Denieulle, président de la section bovine et de trois représentants par section, a été reçue par Anne Le Quéré, de la Préfecture et par Jean-Luc Chaumier et Patrick Cazin-Bourguignon, de la DDAF.
Ils ont également demandé aux pouvoirs publics d’agir pour le règlement du conflit politique entre la Russie et la Pologne qui pénalise les débouchés de jeunes bovins ligériens en Europe du Sud (lire ci-dessous) et d’intervenir contre les « abus de la grande distribution ».
En ce qui concerne les veaux de boucherie, un Fonds d’allégement des charges (Fac) est actuellement en cours d’attribution, mais les producteurs sont venus en dénoncer la notoire insuffisance et demander à ce qu’il soit abondé, afin d’apporter un véritable soutien d’urgence à la trésorerie des éleveurs. « Le Fac, c’est 200 000 euros au niveau national, 7 000 euros pour le Maine-et-Loire, 30 euros par éleveur et 0,09 euro par veau produit », a résumé Bernard Mainfroid. Au chapitre des revendications aussi, des mesures d’allé-gement ou de report de cotisations sociales, de report de paiement de TVA, d’accompagnement bancaire, l’indemnisation des éleveurs subissant des vides sanitaires prolongés. Au-delà de ces mesures d’urgence, une aide à la cessation d’activité est souhaitée, ainsi qu’une adaptation du contrat-type d’intégration veaux de boucherie et, enfin, l’accompagnement et le soutien à la mise en place de l’accord professionnel en cours de négociation.
Les responsables professionnels ont appelé les producteurs à rester mobilisés. « Sans évolution favorable, nous devrons à nouveau intervenir rapidement à d’autres niveaux », concluait Jean-Paul Piet.
La délégation, composée de Jean-Paul Piet, secrétaire général de la FDSEA, de Bernard Mainfroid,
président de la section veaux de boucherie, d’Alain Denieulle, président de la section bovine et de trois représentants par section, a été reçue par Anne Le Quéré, de la Préfecture et par Jean-Luc Chaumier et Patrick Cazin-Bourguignon, de la DDAF.
Ils ont également demandé aux pouvoirs publics d’agir pour le règlement du conflit politique entre la Russie et la Pologne qui pénalise les débouchés de jeunes bovins ligériens en Europe du Sud (lire ci-dessous) et d’intervenir contre les « abus de la grande distribution ».
En ce qui concerne les veaux de boucherie, un Fonds d’allégement des charges (Fac) est actuellement en cours d’attribution, mais les producteurs sont venus en dénoncer la notoire insuffisance et demander à ce qu’il soit abondé, afin d’apporter un véritable soutien d’urgence à la trésorerie des éleveurs. « Le Fac, c’est 200 000 euros au niveau national, 7 000 euros pour le Maine-et-Loire, 30 euros par éleveur et 0,09 euro par veau produit », a résumé Bernard Mainfroid. Au chapitre des revendications aussi, des mesures d’allé-gement ou de report de cotisations sociales, de report de paiement de TVA, d’accompagnement bancaire, l’indemnisation des éleveurs subissant des vides sanitaires prolongés. Au-delà de ces mesures d’urgence, une aide à la cessation d’activité est souhaitée, ainsi qu’une adaptation du contrat-type d’intégration veaux de boucherie et, enfin, l’accompagnement et le soutien à la mise en place de l’accord professionnel en cours de négociation.
Les responsables professionnels ont appelé les producteurs à rester mobilisés. « Sans évolution favorable, nous devrons à nouveau intervenir rapidement à d’autres niveaux », concluait Jean-Paul Piet.
S.H.