Aller au contenu principal

Végétal
Végépolys : des projets florissants

Végépolys a présenté le bilan de ses 18 mois d’existence au cours de son assemblée générale, la semaine dernière.

Emmanuelle Rousseau, chargée de communication, Gino Boismorin (Chambre régionale d’agriculture), Michel Velé, président de Végépolys et Bernard Hamon, président délégué.
Emmanuelle Rousseau, chargée de communication, Gino Boismorin (Chambre régionale d’agriculture), Michel Velé, président de Végépolys et Bernard Hamon, président délégué.
© AA

En passe de franchir le cap symbolique des 100 adhérents, Végépolys veut passer à la vitesse supérieure pour atteindre rapidement « la taille critique » des 300 adhérents. « Il y a 4 000 entreprises concernées dans la région. Nous devons tous œuvrer pour atteindre ce seuil », a indiqué Jean-Benoît Portier, trésorier-adjoint de Végépolys, vendredi dernier lors de l’assemblée générale du pôle de compétitivité du végétal spécialisé à Angers. La matinée a permis de faire le point sur les dix-huit mois d’existence du pôle et de passer en revue les actions réalisées, autour des quatre axes stratégiques du pôle.
Anticiper. En avril dernier, un comité d’intelligence économique a été mis en place avec la CCI d’Angers. Outre un bulletin de veille, il propose aux entreprises une veille personnalisée. Elles sont cinq à en bénéficier actuellement. Il anime également des sessions de sensibilisation à l’intelligence économique.
Innover. Cinq projets ont été financés au cours de l’année 2006. Portant sur l’innovation variétale des pommes, poires et porte-greffes, le premier a été accompagné par le fonds unique, fonds spécifique aux pôles de compétitivité. Les quatre autres ont été financés au niveau régional (innovation variétale chez les genêts et autres légumineuses ornementales, un projet démonstratif Phytolia, préservation de propriétés nutritionnelles et sensorielles des pommes, étude de la diversité des pigments chez la carotte). Une dizaine de projets sont en cours de montage ou d’instruction. Un projet sur la production de légumes typiques a été déposé à l’appel à projet du Conseil régional. Deux ont été déposés à l’appel d’offre du fonds unique en décembre : l’un porte sur la création d’espèces potagères (carotte) résistantes aux bio-agresseurs et, l’autre sur la maîtrise des bactérioses des cultures légumières. Pour des projets dont le coût est compris entre 0,5 millions d’euros et 10 millions d’euros, l’aide de l’État peut aller jusqu’à 50 %, mais elle avoisine le plus souvent les 35 %.
Mettre en valeur les productions végétales. Différentes actions transversales ont été réalisées. Des travaux sur la logistique sont en cours.
Communiquer. Pour accroître sa notoriété, le pôle du végétal spécialisé a mis au point plusieurs outils : logo, plaquette, film institutionnel et site internet (www.vegepolys.eu). Végépolys a participé à plusieurs salons et a reçu, à leur demande, plusieurs délégations étrangères. En janvier 2008, le pôle organisera la deuxième édition du Plant international meeting (PIM), temps d’échange et de rencontre avec les entreprises internationales. « Nous avons aussi soutenu des projets périphériques comme Terra Botanica », a souligné Michel Velé, président du pôle de compétitivité du végétal spécialisé. Végépolys a également participé aux travaux sur la Charte foncière de l’Anjou et au repérage sur les cédants effectué par l’Adaséa. 2006 aura aussi été l’année de la décision du Gévès (Groupe d’étude et de contrôle des
variétés et des semences) de venir s’implanter en Anjou. « Ce rapprochement renforcera la
qualité de l’expertise de Végépolys en matière d’innovation variétale, et ce au niveau mondial
», a
souligné Michel Velé.

D. J.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Nicolas Le Labourier, de Quatuor Transactions et Gwenaëlle Durand, de Cerfrance Maine-et-Loire, ont évoqué l'accompagnement à la transmission d'entreprise effectué par les deux structures partenaires.
Après 2 années favorables,  des temps plus compliqués
Cerfrance Maine-et-Loire a dressé la semaine dernière un bilan des résultats économiques de l'année 2023, les tendances pour l'…
Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois