Vœux de la FNSEA : une année 2018 porteuse d’espoir
Après plusieurs années de crise, 2017 et ses Etats généraux de l’alimentation redonnent de l’espoir à la profession agricole. Pour la FNSEA, l’année 2018 doit permettre aux agriculteurs de retrouver des prix justes, pour soutenir également les évolutions et les projets qui répondent aux nouvelles attentes de la société.
« Prix, perspectives et projets » : c’est avec ces trois mots que Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, a résumé les priorités de l’organisation en présentant ses vœux pour 2018, le 9 janvier. Sur le premier dossier, celui des prix, les Etats généraux de l’alimentation, clôturés le 21 décembre par le Premier ministre, ont posé des bases sur lesquelles la FNSEA entend s’appuyer : une loi sera présentée le 31 janvier en conseil des ministres, contenant le relèvement du seuil de revente à perte, l’encadrement des promotions, l’interdiction des prix abusivement bas, la contractualisation renforcée, outils qui avaient été demandés par la profession agricole.
La loi sera d’autant plus utile que les négociations commerciales actuelles se passent mal. « On a l’impression d’assister au baroud d’honneur de certains distributeurs », commente Christiane Lambert qui se fait l’écho d’un niveau de stress extrêmement élevé dans les boxes de négociations, et de demandes de baisses allant de -2 à -10 % sur des produits « qui avaient déjà connu des baisses l’année dernière », voire sur certains produits dont l’augmentation du coût de la matière première est pourtant avérée. « Nous avons écrit au ministre de l’Agriculture et à la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie pour qu’un comité de suivi des relations commerciales soit réuni le plus vite possible à Bercy », indique la présidente de la FNSEA.
Lire l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 12 janvier 2018.