Aller au contenu principal

Élections
Voter et faire voter pour défendre l'agriculture

Au terme d'une campagne électorale d'une vingtaine de jours, la liste FDSEA-JA termine ses visites dans les exploitations du Maine-et-Loire.

Les responsables de la FDSEA-JA ont parcouru l’ensemble du département ces quinze derniers jours pour aller à la rencontre des agriculteurs. Des visites dans tous types d’exploitations, à l’image de l’agriculture du Maine-et-Loire.
Les responsables de la FDSEA-JA ont parcouru l’ensemble du département ces quinze derniers jours pour aller à la rencontre des agriculteurs. Des visites dans tous types d’exploitations, à l’image de l’agriculture du Maine-et-Loire.
© AA
Vingt jours. Vingts jours à sillonner le département à la rencontre des agriculteurs et des agricultrices. Une vingtaine de réunions dans des exploitations les plus diverses, à l'image de l'agriculture de Maine-et-Loire : élevage laitier et bovin, maraîchage, céréales, cultures spécialisées, aviculture, production porcine, viticulture… Autant d'occasions d'aborder les spécificités de chaque production mais aussi des thèmes communs à toutes : l'emploi, l'environnement, l'installation, la compétitivité des entreprises, le partage de la valeur ajoutée, la Pac, le foncier. Jean-Marc Lézé, le président de la FDSEA 49 le soulignait, mercredi matin, lors de la rencontre  avec les viticulteurs aux Caves de la Loire à Brissac. “Au-delà de nos spécificités, il faut un syndicalisme suffisamment représentatif pour qu'il puisse défendre globalement tous ces dossiers”. Des sujets communs et des spécificités par productionLe sujet du foncier, par exemple, est un enjeu primordial pour la viticulture Anjou-Saumur, répartie sur 18 000 hectares de vignes, alors que se pose, pour de nombreux viticulteurs, la question du renouvellement des générations. “Si les exploitations s'agrandissent, comment va-t-on pouvoir les transmettre ?”, s'interrogeait le viticulteur Olivier Brault qui ajoutait : “nos exploitations doivent constamment s'adapter pour répondre aux demandes de la société, aux réglementations environnementales, à l'évolution de la consommation et cela ne nous laisse plus beaucoup de temps pour nous atteler aux problèmes de fond”. En viticulture comme dans les autres productions, peut-être la réponse est-elle dans une défense collective de ces sujets, chaque production  restant experte sur ses particularités. Olivier Brault cite notamment “l'excellent travail” de la Chambre d'agriculture sur les Plu et les documents d'urbanisme.L'enjeu de la compétitivité des exploitationsÀ Courchamps dans le Saumurois, l’EARL Blet-Ollivier a permis d’évoquer le végétal spécialisé, les grandes cultures, la viticulture mais aussi la commercialisation par le biais des coopératives.À Montilliers, ont été évoquées les énergies renouvelables (photovoltaïque et méthanisation) mais aussi la “Fabrication d’aliment à la ferme”, Claude Fardeau étant très impliqué sur les projets locaux.Dans les Mauges et cela n’étonnera personne, ont été débattus les problématiques de l’élevage (ovins à La Pommeraye, lait au Pin-en-Mauges, viande bovine à Cholet et au Longeron) que ce soit par rapport à la réforme de la Pac et le rééquilibrage des aides, l’organisation des producteurs pour défendre leur prix, les contraintes environnementales (directive Nitrates, conditionnalité…), ou encore les charges d’exploitation qui explosent.Un projet solide et réfléchiLes colistiers FDSEA-JA ont profité de ces rencontres de terrain pour présenter leur projet autour d’un slogan “Fiers d’être producteurs, Libres d’entreprendre et Solidaires pour réussir ensemble”. Derrière ces mots se cache une véritable ambition, rendre confiance en l’avenir aux agriculteurs et montrer la chance que représente l’agriculture pour la France.À l’heure où on décline le “made in France”, l’agriculture est un bel exemple à suivre. De plus, l’agriculture, n’en déplaise à quelques esprits chagrins, produit propre, bon et sain et les responsables agricoles veulent qu’on le sache.Pour être libres d’entreprendre, les agriculteurs ont aussi besoin de desserrer l’étau des contraintes administratives et réglementaires (délais d’instruction, contrôles tatillons, déclarations multiples…). De plus, dans un contexte où l’individualisme semble gagner du terrain, les responsables n’oublient pas la solidarité indispensable et souhaitent que se poursuivent les solidarités existantes, qu’elles soient de proximité (écoles, commerces, poste, médecins,…) ou agricoles (entraide, Cuma).Autant de sujets de nature à inciter les agriculteurs et agricultrices, actifs et retraités, à s'exprimer largement en votant, jusqu'au 31 janvier, pour élire leurs représentants à la Chambre d'agriculture. Car, au delà du résultat du vote, c'est aussi le taux de participation qui confirmera, aux Pouvoirs publics, à l'Europe et à la société, que le monde agricole veut continuer à se faire entendre et à se battre pour sa survie. 
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

FDSEA et JA en tête dans le Maine-et-Loire

Le dépouillement du scrutin des élections Chambre d'agriculture qui s'est clôturé le 31 janvier 2025 avait lieu ce jeudi 6…

JA et FDSEA l'emportent dans le Maine-et-Loire

A l'issue du dépouillement des votes à la Préfecture de Maine-et-Loire le 6 février dernier, le Préfet a proclamé les…

Anthony Germond, trésorier de la Cuma Biolys ; Alexis Leroy, salarié, et Jérémy Boutin, devant le matériel de la Cuma, l'automoteur d'épandage Holmer et la tonne.
Une organisation collectivepour l'épandage de digestat
À Bellevigne en Layon (Faveraye Machelles), la Cuma Biolys gère l'épandage de digestat de deux unités de méthanisation, fédérant…
Un mois avant le concours, Roosevelt est isolé du troupeau, dans un box paillé généreusement pour le préserver des blessures et salissures.
Roosevelt monte à Paris

Roosevelt, le taureau de Thierry Hamard est sélectionné pour le concours de la race charolaise au Salon de l'agriculture à…

Yves Maho, Sophie Ammann et Bixintxo Aphaule, cidriculteurs dans le Morbihan, la Sarthe et les Pyrénées Atlantiques.
Cidriculteur, un métier encore trop méconnu
Tout comme la bière, le cidre a désormais sa place au Salon des vins de Loire, signe d'un décloisonnement entre les boissons. Une…
Elections Chambre d'agriculture 2025

Que faire si vous avez perdu ou n'avez pas reçu votre matériel de vote ?

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois