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Voyage équitable au Mali

L’association franco-belge Tamadi milite en faveur « d’un tourisme associatif, responsable et solidaire ». À travers plusieurs circuits au Mali, elle propose de créer des échanges équitables et durables.

Partir au Mali avec Tamadi, c’est participer sur place à la vie quotidienne des habitants.  Une cinquantaine de personnes a déjà fait le voyage autrement avec l’association.
Partir au Mali avec Tamadi, c’est participer sur place à la vie quotidienne des habitants.  Une cinquantaine de personnes a déjà fait le voyage autrement avec l’association.
© AA
Depuis 2005, l’association Tamadi propose des voyages équitables en milieu rural en partenariat avec une association malienne, l’AOPP (Association des organisations paysannes professionnelles). Ensemble, elles définissent les projets de circuit, la nature et la qualité des services. L’AOPP accueille les voyageurs et coordonne les prestataires locaux mobilisés au sein des neuf organisations paysannes qui travaillent sur ce projet. Tamadi assure la partie information et commercialisation en Europe. 70 % des recettes vont à l’AOPP et 30 % à Tamadi. Le bénéfice reversé aux organisations paysannes va au développement de leur propre projet. « L’objectif est de développer un tourisme rural qui valorise la culture rurale et malienne en créant des revenus supplémentaires pour les paysans, en améliorant la diversité des ressources de financement des organisations paysannes locales et l’habitat et le cadre de vie en milieu rural », précise Véronique Davé, porte-parole de l’association.

Voyager autrement
Tamadi propose trois circuits de 8, 15 et 22 jours en petits groupes de 4 à 7 personnes, tout au long de l’année, excepté à la saison chaude de mi-mars à mi-juin. L’association délaisse les sites touristiques habituels pour centrer chacune des étapes de ses circuits autour de la rencontre avec une famille et une association. L’accompagnement par un guide paysan, l’utilisation des transports locaux et le logement chez l’habitant facilitent les échanges. Le visiteur est placé au cœur de la vie locale, en contact direct avec les familles avec qui il partage le logement et la nourriture.
Une cinquantaine de personnes a déjà fait le choix de voyager autrement avec Tamadi. « Des gens de tous horizons sociaux : professeurs d’université, étudiants, agriculteurs, etc. Certains cassent leur tirelire pour pouvoir partir. Tous sont en demande de rencontres, d’échanges avec d’autres cultures », explique Véronique Davé. « Nous faisons de la sensibilisation avant le départ afin d’être sûrs que les gens ne se sont pas trompés de voyage. Tous ceux qui sont partis l’ont vécu comme une expérience très forte. Ils nous disent qu’ils y ont trouvé ce qu’ils étaient venus chercher. Des liens se créent : les voyageurs qui partent sont chargés de transmettre des photos, des souvenirs », se félicite la porte-parole de Tamadi. « Nous faisons aussi un travail pédagogique : nous expliquons aux participants qu’en matière de développement, il faut travailler sur du long terme. C’est à ce titre que nous leur demandons de ne pas faire de dons d’argent : prendre part au voyage contribue à créer une activité économique sur place ». Dans les prochains mois, Tamadi va proposer deux nouvelles destinations : un partenariat avec la Roumanie et avec une organisation paysanne de Madagascar sont actuellement à l’étude. Pour repousser un peu plus les frontières du tourisme équitable.        

D. J.

www.tamadi.org
Contact : 06 87 04 46 87.

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