Aller au contenu principal

Directive nitrates
Zones vulnérables : la profession attaque l’arrêté de délimitation

La requête pour le bassin Loire-Bretagne a été déposée vendredi 22 février au tribunal d’Orléans.

Philippe Moinard (à gauche) président de la FNSEA Poitou Charente et Éric Thirouin (à droite), président de la FRSEA Centre. Le recours de la FDSEA 49 était intégré au dossier remis.
Philippe Moinard (à gauche) président de la FNSEA Poitou Charente et Éric Thirouin (à droite), président de la FRSEA Centre. Le recours de la FDSEA 49 était intégré au dossier remis.
© AA

Suite à la signature de l’arrêté de délimitation des zones vulnérables dans le bassin Loire Bretagne le 21 décembre 2012, il a été décidé conjointement de d’aller en recours auprès du tribunal administratif pour demander l’annulation de l’arrêté. Pour ce faire, les différentes régions du bassin ont travaillé en collaboration avec la FNSEA et un cabinet d’avocat, pour la construction de la requête préliminaire.
Cette dernière a  été déposée le vendredi 22 février au tribunal d’Orléans. Elle sera étoffée par la suite par des mémoires qui permettront de développer les argumentaires pour chaque zone spécifique, notamment en Maine-et-Loire où le FDSEA a préparé un mémoire complémentaire.
Des recours similaires ont été déposés pour les bassins Rhône-Méditerranée, Seine-Normandie et Rhin-Meuse. Deux autres seront déposés dans la semaine pour les bassins Artois-Picardie et Adour-Garonne. Sur le Bassin Loire-Bretagne, ce sont 434 nouvelles communes qui ont été classées en zone vulnérable aux nitrates en décembre dernier. Trop peu ont été déclassées malgré les efforts réalisés par les agriculteurs dans la maîtrise des pollutions azotées et les améliorations tangibles de la qualité de l’eau dans de nombreux secteurs. Plus globalement, au niveau français, ce sont 1 440 communes qui ont été ajoutées et seulement 617 retirées. Le nouveau zonage repose sur des arguments scientifiques insuffisamment fondés et sur un manque de concertation notoire, estime la profession.

De lourdes conséquences
Ce classement engendre d’importantes conséquences tant en termes économiques qu’en termes de lourdeurs administratives pour les exploitants agricoles français. L’élevage sera fragilisé, avec l’obligation très coûteuse d’augmenter encore les capacités de stockage des effluents agricoles. Les risques d’abandon sont élevés, avec des effets désastreux sur le plan environnemental (retournement des prairies, perte de biodiversité) et sur le dynamisme des territoires ruraux. Le risque de perte d'emploi dans les filières animales est très important et ces dernières pourraient être remises en cause.
Pour les cultures, la définition au niveau national des périodes d’interdiction d’épandage, sans prise en compte de la diversité pédoclimatique, réduira les potentiels de production et la compétitivité de la ferme France.

Manon Gosset
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Royale, de la SCEA Gaborit, à Maulévrier.
La grande championne jersiaise est Royale
Parmi les prix reçus par les éleveurs angevins au Salon de l'agriculture, celui de la grande championne a été attribué à Royale,…
Alors que les conditions météo ont rendu difficile l'accès aux parcelles agricoles, cette mesure doit permettre de réaliser les travaux d'entretien dans les semaines à venir, et jusqu'au 15 avril.
Les haies peuvent être élaguées jusqu'au 15 avril

La FDSEA et les JA49 ont obtenu le report de la date d'interdiction de taille des haies.

Cédric Lioton, conseiller agronomie à CerFrance 49, a présenté les principes de l'agriculture régénératrice.
Des pistes pour faire remonter le taux de matière organique

CerFrance 49 organisait cette semaine plusieurs formations pour les agriculteurs ayant souscrit des MAEC. Avec un fil rouge, l…

A l'EARL le Pont Montreuil, à Châtelais : Thomas Jolly, conseiller territoire à la Chambre d'agriculture, Alexandre Mosset, chargé de mission agriculture et environnement à Anjou Bleu Commmunauté, Marc, conseiller agricole en recherche d'une exploitation et l'agriculteur Jean-Claude Fournier. "Je suis prêt à faire un parrainage si le jeune le souhaite", a souligné le futur cédant.
Un premier agribus en Segréen pour visiter des fermes à reprendre

Vendredi 21 mars, la Chambre d'agriculture et Anjou Bleu Communauté ont organisé le premier agribus en Maine-et-Loire. Un…

En matière de phytosanitaires, le SRAL attire l'attention des agriculteurs sur l'absence d'équipements de protection individuels, des pulvérisateurs non contrôlés et sur les conditions d'emploi des produits.
Un bilan des contrôles qui va dans le bon sens

Vendredi 21 mars, le Préfet a réuni la profession agricole et tous les services de l'Etat pour faire un bilan des contrôles…

Jeudi 6 mars, Armelle Vinet animait une session de formation de taille hivernale de jeunes haies à Longué-Jumelles.
Tailler les jeunes haies pour former de bon brise-vent
Entretenir sa haie est primordial dès les premières années pour garantir un bon enracinement. Des formations de taille hivernale…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois