Aller au contenu principal

Entreprises
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à accroître son activité. Elle ouvrait ses portes fin octobre dans le cadre de l'opération "C'est quoi son entreprise"  organisée par Ôsez Mauges.

"On fait du soutien à la production avicole". Installée à Tillières, AAS rayonne dans un périmètre assez étendu, avec une clientèle qui va jusqu'à Niort au sud et Pontchâteau et Château-Gontier au nord. L'entreprise de prestation de services intervient aussi bien dans les élevages que dans les couvoirs et travaille, notamment, avec les deux grands acteurs de la sélection avicole dans la région, Grimaud et Orvia. "On fait de tout, du ramassage d'œuf en repro, du sexage, du traitement des becs et des griffes, du tri, de la pesée, de la vaccination. Pas spécifiquement pour la grippe aviaire, mais toutes sortes de vaccins et autovaccins...", explique Patrick Pineau, le fondateur de l'entreprise. AAS intervient sur toutes les espèces : canard, poule pondeuse, pintade, dindon, caille, faisan, perdrix... et également en élevage cunicole pour des travaux d'insémination, de tatouage, de sexage...

Passionné de volailles depuis toujours, Patrick Pineau a travaillé chez Grimaud Frères durant 20 ans. Il a monté sa société en 2009 suite à différents événements dans sa carrière, licenciement puis emploi comme directeur d'une société de prestation de services. "Quand j'ai créé Atlantic aviculture services, j'ai commencé dans mon garage, où l'on a aménagé des bureaux", relate Patrick Pineau. Depuis peu, la société s'est installée dans un ancien bâtiment d'élevage rénové, avec de l'espace pour les bureaux, une salle de réunion.

Une vingtaine de permanents et beaucoup de jeunes

AAS est en plein envol. Toujours en recherche de nouvelles recrues, la société emploie aujourd'hui une vingtaine de salariés permanents, une dizaine d'étudiants sur les vacances scolaires au cours de l'année, et une quarantaine d'étudiants en période estivale. "Nous accueillons des jeunes à partir de 16 ans, c'est un très bon apprentissage du monde professionnel", explique Marie Pineau, la fille de Patrick.  Pour compléter ses effectifs en fonction des besoins, et consolider sa clientèle, AAS fait également appel à une société de sous-traitance en aviculture employant des personnes d'origine étrangère. Elle emploie aussi des retraités sur des petits contrats horaires.

Record de chiffre d'affaires en 2023-2024

L'entreprise a réalisé, sur l'exercice 2023-2024, un chiffre d'affaires de 1,2 million d'euros, le plus important depuis sa création. Ces dernières années, elle a subi les soubresauts du Covid et de la grippe aviaire. "L'effet Covid nous a plus impactés que la grippe aviaire, car nous travaillons beaucoup avec l'espèce canard", explique Patrick Pineau. Cela s'est traduit par une chute de 12 % du chiffre d'affaires sur l'exercice 2019-2020, de 21 % sur celui de 2020-2021, avant une reprise en 2021-2022. Lors de la grippe aviaire, AAS a fait le choix de ne pas intervenir dans les élevages contaminés, pour le ramassage des animaux morts, ce qui lui a permis de maintenir son activité et garder intacte la confiance des clients. Une chose est sûre, ces épisodes sont venus réaffirmer l'importance de la biosécurité dans les prestations effectuées. AAS y attache un grand soin, effectuant le nettoyage complet des EPI (Équipements de protection individuelle), cotes et chaussures, après chaque intervention. Autre valeur essentielle, c'est la confidentialité imposée aux salariés sur les méthodes et savoir-faire des clients.

Dimension familiale à entretenir

Dans 2 ans, Patrick Pineau devrait faire valoir ses droits à la retraite. La succession est d'ores et déjà en préparation, puisque ce sont deux de ses enfants, Marie et Romain, qui prendront la suite. Marie Pineau est entrée dans l'entreprise en 2019, après des études commerciales et de management et deux années dans la police nationale. "Je ne souhaitais pas aller travailler à Paris dans la police, raconte Marie Pineau. J'ai commencé à venir aider papa lors de mes jours de repos, car il avait perdu une apprentie. C'est comme cela que ça a débuté, et 5 ans après, je suis toujours là !". Quant à son jeune frère Romain, il a suivi une formation de gestion d'entreprise et est arrivé en 2022 dans la société. Cette dimension familiale est l'un de leurs points forts : "ici, les échanges sont très simples avec les équipes", soulignent Patrick et Marie Pineau, qui entendent bien faire perdurer cet état d'esprit.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

FDSEA et JA en tête dans le Maine-et-Loire

Le dépouillement du scrutin des élections Chambre d'agriculture qui s'est clôturé le 31 janvier 2025 avait lieu ce jeudi 6…

JA et FDSEA l'emportent dans le Maine-et-Loire

A l'issue du dépouillement des votes à la Préfecture de Maine-et-Loire le 6 février dernier, le Préfet a proclamé les…

Anthony Germond, trésorier de la Cuma Biolys ; Alexis Leroy, salarié, et Jérémy Boutin, devant le matériel de la Cuma, l'automoteur d'épandage Holmer et la tonne.
Une organisation collectivepour l'épandage de digestat
À Bellevigne en Layon (Faveraye Machelles), la Cuma Biolys gère l'épandage de digestat de deux unités de méthanisation, fédérant…
"On veut que le score progresse. Il est important d'aller chercher des points supplémentaires", encourage Stéphane Aurousseau.
La force des réseaux au travail
Faisant liste commune pour les élections Chambre d'agriculture, FDSEA49 et JA49 ont organisé un rassemblement de leur réseau, ce…
Dans le parc de containers est testé le lien entre nutrition des pommiers et stimulateurs de défense des plantes.
Le verger du futur se construit à Angers
Parmi les travaux de recherche du centre Inrae Pays de la Loire, ceux sur la réduction des produits phytosanitaires mobilisent…
Un mois avant le concours, Roosevelt est isolé du troupeau, dans un box paillé généreusement pour le préserver des blessures et salissures.
Roosevelt monte à Paris

Roosevelt, le taureau de Thierry Hamard est sélectionné pour le concours de la race charolaise au Salon de l'agriculture à…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois