Anjou Bleu Communauté fait l’inventaire des zones humides
Un inventaire des zones humides et des haies débutera à la fin du mois de mars sur le territoire d’Anjou Bleu Communauté, dans le cadre de l’élaboration du plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi).
Un inventaire des zones humides et des haies débutera à la fin du mois de mars sur le territoire d’Anjou Bleu Communauté, dans le cadre de l’élaboration du plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi).
Considérés comme « des réservoirs naturels pour stocker l’eau et atténuer les effets du dérèglement climatique», les zones humides et le bocage sont «des espaces riches en biodiversité». «Ils participent aussi à l’identité territoriale et nous devons les préserver», déclarent les membres de la commission locale de l’eau du bassin de l’Oudon et les élus d’Anjou Bleu Communauté. Dans le cadre de la révision du schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) du bassin de l’Oudon et de l’élaboration du plan local d’urbanisme intercommunal, syndicat et collectivité ont donc décidé de s’associer pour mener l’inventaire des zones humides et du bocage sur le territoire, y compris hors bassin versant de l’Oudon (soit 11 communes concernées sur 647 km2).
A partir d’un premier recensement effectué dans les communes par les acteurs locaux début mars (13 groupes de travail sur l’ensemble du territoire d’Anjou Bleu Communauté), l’inventaire sera réalisé, entre fin mars et début juin, par le cabinet DCI environnement. Outre la caractérisation de ces zones humides (espèces présentes, mares, typologie), leur fonctionnalité sera caractérisée. Le cabinet procédera également à un inventaire exhaustif des haies sur le territoire. A l’issue de cet inventaire, trois réunions publiques seront organisées en septembre afin de «partager ces connaissances» avec les habitants du territoire.
Pour l’heure, les élus invitent les porteurs de projet, notamment les agriculteurs, à se manifester auprès de leurs services durant cette période de révision des documents d’urbanisme. Et ils rassurent les exploitants sur le professionnalisme du cabinet d’expertise, habilité par la préfecture à pénétrer dans les parcelles privées. «Les précautions sanitaires seront respectées», assurent-ils. En revanche, aucun propriétaire, agriculteur ou particulier, ne sera prévénu personnellement en amont du passage de l'organisme de contrôle.