Cuma
Aux Bois-d'Anjou, du photovoltaïque pour financer le bâtiment de la Cuma
Lors de la Semaine des Cuma, une visite du bâtiment de la Cuma des Contrevents Verts, aux Bois d’Anjou (Brion) était proposée, mercredi 30 novembre.
Lors de la Semaine des Cuma, une visite du bâtiment de la Cuma des Contrevents Verts, aux Bois d’Anjou (Brion) était proposée, mercredi 30 novembre.
Il y a bientôt 10 ans, la Cuma des Contrevents verts a fait construire un bâtiment qui abrite une partie de ses matériels. Le bâtiment, d’une cinquantaine de mètres de long, comprend une partie fermée, au sud et une partie ouverte, au nord, permettant un accès rapide aux matériels. Pour faciliter le rangement, chaque matériel a sa place attitrée, figurée par une pancarte. Mais la grande particularité de ce bâtiment, c’est surtout qu’il est couvert entièrement de panneaux photovoltaïques (installation de 100 kwc). « L’objectif de produire de l’électricité, c’était d’aider à payer le bâtiment », explique Emmanuel Lachaize, président de la Cuma.
La production d’électricité est gérée par une société distincte, la Sasu (Société par action simplifiée à associé unique) des Noiries, dont le seul associé est la Cuma. Les adhérents y sont impliqués par des parts proportionnelles à leur activité en Cuma, et ils s’en retirent lorsqu’ils prennent leur retraite. Depuis 2 ans, la Sasu permet d’apporter une certaine souplesse dans la gestion de la Cuma : « quand nous avons besoin de trésorerie, nous nous tournons vers la Sasu, cela permet d’éviter d’avoir à demander des prêts court terme à un organisme bancaire », poursuit Emmanuel Lachaize.
Un prolongement quasi identique au premier
Ce bâtiment est aujourd’hui bien rempli, avec notamment des machines spécifiques à ce secteur de la Vallée, comme l’effeuilleuse pour le maïs semence. Des matériels sont encore stockés dans les exploitations. La Cuma a donc décidé de prolonger le bâtiment en 2023, sur, à nouveau, une cinquantaine de mètres. Cette nouvelle partie comprendra elle aussi une centrale photovoltaïque, d’une dimension identique mais d’une puissance un peu plus importante. L’installation photovoltaïque sera bien moins onéreuse que pour le premier bâtiment, car il avait fallu, il y a 10 ans, régler des frais de raccordement PTF à Enedis de 37 000 euros. « Pour le prochain bâtiment, nous ne payerons que 4 500 euros, puisque le raccordement au réseau est déjà effectué », souligne le président de la Cuma.