Aller au contenu principal

Comment lutter contre le frelon asiatique ?

Le frelon asiatique, apparu en 2009 dans le Maine-et-Loire, est une menace pour l’homme et les abeilles. Tour d’horizon des professionnels qualifiés en la matière, pour connaître la procédure à suivre si vous repérez un nid.

© AA

1 881. C’est le nombre de nids de frelons asiatiques recensés en 2015 sur les 90 communes et communautés de communes du Maine-et-Loire qui travaillent avec la Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGdon) du Maine-et-Loire. L’organisme gère, en effet, le suivi de l’espèce et les interventions. « Mais il y a eu entre 2015 et 2016, ainsi qu’entre 2016 et 2017, une forte baisse du nombre de nids répertoriés. En 2017, les premières estimations, non encore terminées, nous permettent d’envisager un total d’environ 1 000 nids », complète Florent Dupont, technicien coordinateur au sein de la FDGdon. Les frelons asiatiques sont un danger sanitaire de niveau II pour les abeilles : à ce titre, il est important de savoir les repérer et comment réagir en cas de présence de nid. « Visuellement, les frelons asiatiques ont une taille comprise entre celles des guêpes et des frelons communs. Ils sont noirs avec deux barres jaunes orangées, et leurs pattes sont jaunes », précise le technicien. Il y a 2 types de nids, les pré-nids, d’avril à juin,  qui sont en forme de boule, grosses maximum comme 2 poings, abritées de la pluie. « Ils sont plus simples d’accès et plus faciles à détruire que les vrais nids, il faut vraiment se focaliser sur eux dès le début du printemps ». Sont ensuite créés les nids des ouvrières, situés sur un autre support que le pré-nid, souvent dans les arbres. « Ils sont en forme de poire, pouvant aller jusqu’à 1,50 m de longueur, et complètement fermés, contrairement aux nids de frelons communs ».

Comment réagir ?Florent Dupont explique la procédure à suivre si vous repérez un nid de frelons : « le premier réflexe est d’appeler la mairie de votre commune ». Les communes ou communautés de communes du département ont lié des conventions avec la FGDdon ou/et l’Asad 49 (voir témoignage), et redirigent ensuite vers le contact compétent. « Lorsque la FDGdon intervient, un référent local associé viendra constater qu’il s’agit bien d’un nid de frelons asiatiques, et une demande d’intervention sera ensuite établie auprès d’une entreprise privée compétente ». En effet, les pompiers ne sont plus chargés d’intervenir pour la destruction des nids d’hyménoptères. « Sauf en cas d’urgence, précise le Commandant Metras, pompier au Sdis 49. L’urgence se définit par la proximité avec le nid, proximité qui ne peut être évitée, comme dans une cour d’école par exemple ». C’est dans ce cas là uniquement que les pompiers se déplacent, de façon gratuite. « Nous avons tout de même la possibilité d’intervenir sur ces sujets, mais en facturant la prestation, à des tarifs supérieurs à ceux réalisés par les entreprises spécialisées en désinsectisation ».

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 26 janvier 2017.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

FDSEA et JA en tête dans le Maine-et-Loire

Le dépouillement du scrutin des élections Chambre d'agriculture qui s'est clôturé le 31 janvier 2025 avait lieu ce jeudi 6…

JA et FDSEA l'emportent dans le Maine-et-Loire

A l'issue du dépouillement des votes à la Préfecture de Maine-et-Loire le 6 février dernier, le Préfet a proclamé les…

Anthony Germond, trésorier de la Cuma Biolys ; Alexis Leroy, salarié, et Jérémy Boutin, devant le matériel de la Cuma, l'automoteur d'épandage Holmer et la tonne.
Une organisation collectivepour l'épandage de digestat
À Bellevigne en Layon (Faveraye Machelles), la Cuma Biolys gère l'épandage de digestat de deux unités de méthanisation, fédérant…
Un mois avant le concours, Roosevelt est isolé du troupeau, dans un box paillé généreusement pour le préserver des blessures et salissures.
Roosevelt monte à Paris

Roosevelt, le taureau de Thierry Hamard est sélectionné pour le concours de la race charolaise au Salon de l'agriculture à…

Yves Maho, Sophie Ammann et Bixintxo Aphaule, cidriculteurs dans le Morbihan, la Sarthe et les Pyrénées Atlantiques.
Cidriculteur, un métier encore trop méconnu
Tout comme la bière, le cidre a désormais sa place au Salon des vins de Loire, signe d'un décloisonnement entre les boissons. Une…
Elections Chambre d'agriculture 2025

Que faire si vous avez perdu ou n'avez pas reçu votre matériel de vote ?

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois