Banque
Crédit agricole : Loïc Ménard succède à Jean-Denis Lambert
Le nouveau président de la délégation Maine-et-Loire de la caisse régionale du Crédit agricole, Loïc Ménard, vient de prendre ses fonctions.
Le nouveau président de la délégation Maine-et-Loire de la caisse régionale du Crédit agricole, Loïc Ménard, vient de prendre ses fonctions.
Changement de profil à la tête du Crédit agricole dans le Maine-et-Loire. Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas un agriculteur qui prend les rênes de la caisse départementale. En effet, à l’exploitant agricole du Saumurois Jean-Denis Lambert, président depuis 2008, succède Loïc Ménard. Ce Choletais, est issu d’une famille d’agriculteurs et a eu des expériences professionnelles dans divers secteurs. Il a travaillé au sein de services commerciaux, dans le domaine du développement photo industriel, notamment chez Fuji Films France, ainsi que dans celui du vêtement professionnel. Depuis toujours intéressé par le développement économique du territoire, Loïc Ménard est administrateur du Crédit agricole depuis 2012. Ses priorités ? D’abord renouer du lien. « Depuis 2 ans, nous avons été contraints dans nos échanges avec la crise sanitaire. Je souhaite aller à la rencontre des administrateurs sur leur territoire », explique le nouvel élu. Son ambition en matière agricole est d’« d’accompagner les enjeux du monde agricole, les enjeux sociétaux, les demandes des consommateurs, de plus en plus précises, et celles d’une jeunesse très intéressée par le monde agricole mais qui a envie d’avoir du temps libre. Financièrement, il est nécessaire de s’adapter et d’accompagner les agriculteurs dans les enjeux climatiques, les évolutions technologiques....» Et enfin, de « faire en sorte que les chefs d’exploitations soient rémunérés à hauteur de leur engagement. »
Le rôle d’un président de délégation départementale, outre ses fonctions de gouvernance, est de représenter la banque, en tant qu’OPA, auprès de nombreuses instances consulaires, de réseaux d’entrepreneurs...
« Nous sommes là à la fois pour accompagner les chantiers de modernisation et pour aider à passer les crises, la dernière en date étant l’influenza aviaire », souligne Jean-Denis Lambert. « En tant que banque coopérative mutualiste, nous participons au maintien et à l’évolution du tissu économique local », assure-t-il. Les modèles mutualistes sont « résilients », ajoute Loïc Ménard, qui cite les 3 milliards d’euros de fonds propres sur lesquels peut compter la caisse régionale, constituant « un matelas pour les crises cycliques ».
S.H.