Crise agricole : le conseil régional propose un plan d'actions prioritaires
« Même si le Conseil régional des Pays de la Loire ne détient pas toutes les clefs pour surmonter les difficultés structurelles auxquelles fait face la profession agricole, sa première responsabilité est d’être solidaire avec les agriculteurs en utilisant tous les leviers à sa disposition pour surmonter la crise actuelle et préserver le potentiel agricole de notre région », précise Bruno Retailleau, président du Conseil régional.
C’est tout l’objet du Plan d’actions prioritaires pour l’agriculture en Pays de la Loire soumis au vote des élus régionaux lors de la séance du 26 février 2016. Il se veut une réponse dans l’urgence, concrète et immédiate, pour aider à court terme les agriculteurs ligériens en difficulté. Pour autant, chacun est bien conscient que les difficultés du moment ne seront surmontées qu’en agissant, sur le moyen et le long terme, pour renforcer la compétitivité et la montée en gamme de la valeur ajoutée de l’agriculture ligérienne. Le présent rapport se conclut donc par les grands axes de travail auxquels s’attellera avec détermination la nouvelle majorité régionale sitôt acquis le vote de ce plan d’action.
Le plan d’action régional qui vous est présenté s’articule autour de 6 priorités déclinées en 16 mesures :
1. Débloquer rapidement l’instruction et le paiement des aides 2015
2. Accompagner les agriculteurs en difficultés
3. Soutenir l’investissement pour favoriser la modernisation des exploitations et l’installation des jeunes
4. Développer l’approvisionnement local dans la restauration collective
5. Décréter un moratoire régional et une revue générale des normes régionales
6. Renforcer la compétitivité de l’agriculture et de l’agro-alimentaire des Pays de la Loire
En termes financiers, le plan d’action régional représente un volume de près de 4 M€ de crédits régionaux supplémentaires générant près de 7 M€ de crédits totaux (avec l’effet levier du FEADER) et va conduire au déblocage dans les semaines à venir de près de 52 M€ d’arriérés de paiement ou d’avances sur les aides agricoles 2015.