Aller au contenu principal

Crise porcine: la cotation se maintient au cadran, les éleveurs «sur le qui-vive»

© AA

La cotation du marché du porc breton (MPB) s'est maintenue le 20 août, à 1,389 euro le kilo, après que la cotation allemande a chuté d'un cent le kilo plus tôt dans la semaine. «On est déçus que le marché se soit encore tenu sans Cooperl et Bigard», a réagi le président de la FDSEA des Côtes d'Armor Didier Lucas. «La seule victoire c'est que le prix tienne, on avait peur d'une grosse chute». Les éleveurs ne prévoient pas de nouvelle mobilisation prévue dans l'immédiat. «On est sur le qui-vive», explique-t-il. La filière est dans une «situation d'attente», étaye le président de la Fédération nationale porcine (FNP), Paul Auffray. Les éleveurs espèrent que la période traditionnelle de promotions, sur le point de débuter, pourra soutenir la cotation jusqu'au 15-20 septembre. Le même jour, une cinquantaine de producteurs de la FRSEA Bretagne se sont rendus au siège de la Cooperl, qui conditionne son retour au cadran à des modifications de son fonctionnement. Le président de la Cooperl, Patrice Drillet, les a reçus pendant deux heures. «On leur a dit que les conditions sur les modifications de marché, c'est-à-dire plus [du tout] d'affectations et plus de prix de retrait, que s'ils venaient avec ça, ce n'est pas la peine qu'ils reviennent [car] c'était tuer le marché», a déclaré à l'issue le responsable porcs de la FRSEA Bretagne, François Valy.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Des conditions météo qui malmènent les récoltes

Les récoltes de cultures de printemps sont fortement perturbées par la pluviométrie. Reportage à La Séguinière où les…

Damien Robert, associé du Gaec LG bio au Tremblay. L'exploitation développe un système basé sur l'herbe, en pâturage, en foin et en affouragement en vert.
Leurs démarches vers l'autonomie
Le Gaec LG Bio, au Tremblay, cherche à concilier autonomie alimentaire de l'élevage et efficacité laitière. La grande majorité de…
Le site de l'Abeille 2, à Mazières-en-Mauges.
La main tendue de LSDH
aux producteurs Lactalis
Dans un communiqué daté du 11 octobre, la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel (LSDH) a annoncé une "main tendue" aux familles de…
Michel Barnier et Annie Genevard ont visité le Sommet de l'élevage le 4 octobre 2024
Premières annonces du Gouvernement Barnier
Le Premier ministre, Michel Barnier, a arpenté le 4 octobre, les allées du 33e Sommet de l'élevage à Cournon d'Auvergne (Puy-de-…
Irrigation : en Loire-Bretagne, importante hausse de la redevance pour 2025-2030

Les membres du comité de l'agence de l'eau Loire-Bretagne et du conseil d'administration ont adopté, le 15 octobre, le 12e…

Thomas Godard fournit chaque année environ 250 tonnes de mâche à sa coopérative.
La mâche,c'est toute l'année !

Thomas Godard est maraîcher à Beaupréau-en-Mauges (La Poitevinière). Il produit principalement de la mâche, ainsi que du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois