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De la maison de retraite à la salle de traite

Auparavant auxiliaire de vie dans une maison de retraite à Angers, Noémie Lafitte a entamé sa reconversion dans l’agriculture il y a moins d’un an.

Noémie Lafitte et son tuteur Fabien Onillon
Noémie Lafitte et son tuteur Fabien Onillon
© AA

Il y a un an, Noémie Lafitte n’avait jamais, ou presque, eu affaire à une vache. Elle travaillait depuis 2011 dans une maison de retraite à Angers, à la suite d’un BTS en économie sociale et solidaire. «Je ne m’y retrouvais plus, j’avais besoin d’être en extérieur et de changer d’air », confie l’intéressée.

Donner du sensAujourd’hui, Noémie Lafitte est salariée du Geiq, et travaille au Gaec Onillon, à Chemillé-en-Anjou. Elle réalise la traite, les travaux dans les champs, le nettoyage des logettes, l’alimentation... Un changement radical pour celle qui avait, jusqu’alors, toujours vécu en ville. « Lorsque j’ai commencé à réfléchir à ma réorientation, j’ai été rapidement attirée par l’agriculture. J’ai ensuite participé à Agrimouv par l’intermédiaire de l’Anefa, où j’ai pu découvrir une exploitation laitière », raconte Noémie Lafitte. C’était en juillet 2019, et les choses se sont alors accélérées. Elle a réalisé un stage d’une semaine dans une exploitation laitière, travaillé en tant que saisonnière dans les vignes, et s’est inscrite à la certification qualifiante professionnelle lait des Trinottières, démarrée en septembre 2019. Après une alternance 1 mois sur 2 entre l’entreprise et les cours, Noémie Lafitte va terminer son contrat pro quasiment à temps plein sur le Gaec Onillon, jusqu’en juillet. « J’ai redonné du sens à ce que je faisais », indique-t-elle.

Un futur agricolePour le moment, l’expérience s’avère plus que concluante. « Je suis vraiment satisfaite. En maison de retraite, j’avais une routine qui s’était installée. à la ferme, il faut toujours réfléchir, le rythme est complètement différent. Et c’est très motivant de chercher à produire le mieux possible du lait de qualité », témoigne Noémie Lafitte. La suite ? « L’idéal ce serait de rester avec les bovins. Mais c’est vrai que je n’ai pas pu voir d’autres types de productions. Pourquoi pas l’élevage porcin ». mais le but est également de se rapprocher de sa ville natale, La Rochelle. Une région peu connue pour la prédominance de son élevage. « Si je retourne à La Rochelle, cela ne me dérangerait pas de faire du maraîchage, je suis très ouverte », affirme, enthousiaste, Noémie Lafitte. Cependant, elle n’est pas dupe quant à une éventuelle installation. Celle-ci viendra en temps voulu. « L’installation, ce n’est pas pour tout de suite, je ne me sens pas du tout prête ».

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