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Des bocaux Made in mauges

A La Jumellière, cela fait bientôt 40 ans que la conserverie artisanale la Maison Beduneau propose des plats traditionnels dans des bocaux. Aujourd'hui avec sa jeune marque Les Bocaux du Bocage, la conserverie est en plein développement.

Dans son laboratoire de la Jumellière, la Maison Bedunneau confectionne, chaque jour, 1 500 bocaux. La conserverie a été créée en 1983. « Nos parents étaient éleveurs de canards. Ils ont créé la conserverie pour valoriser la production de la ferme. Ils vendaient leurs produits quand ils recevaient des cars », explique Matthieu Beduneau. Avec son frère Alexandre, Matthieu Beduneau a repris l’entreprise familiale au début des années 2000 avec en tête de développer la conserverie artisanale. C’est en 2016 que l’activité prend un nouvel élan. « Gilles Poirier, le gérant du Café du port à Angers nous a demandé des bocaux pour les proposer comme restauration dans son bar. » L’idée plaît aux 2 fils d’agriculteurs mais encore faut-il avoir le format adéquat. « Nous ne faisions que des grands bocaux avec des portions pour 2-3 personnes. » 

Des bocaux en portion individuelleFace à cette demande, la Maison Beduneau s’adapte et crée une nouvelle catégorie de produits. « Nous avons changé le format de nos bocaux pour pouvoir aussi proposer des parts individuelles. » Réchauffés au micro-ondes, les plats sont consommés directement dans le bocal. « La formule a eu très vite du succès. » Rapidement, les frères Beduneau s’associent à Simon Gérard, entrepreneur angevin, et Gilles Poirier pour créer la marque “Les Bocaux du Bocage”. Elle propose entrée, plats et desserts sous forme de bocaux en part individuelle. « Cette nouvelle marque nous a permis de répondre à toutes les demandes de bars que nous avions », se souvient Matthieu Beduneau. Au départ, les bocaux envahissent davantage les bars et hôtels de l’Ouest de la France. En 2019, l’entreprise produit 100 000 bocaux. Puis à partir du 2e confinement, les ventes ont explosé. « Nos bocaux étaient une bonne solution pour les hôtels ouverts mais qui n’avaient pas de solution de restauration, ni de room service. » Cet engouement a perduré malgré la réouverture des restaurants. « Nos bocaux permettent de proposer un repas à n’importe quel moment de la journée et peuvent être servis par  n’importe qui. »Gaspacho, mousseline de poisson, rillettes au citron confit, polenta ratatouille, risotto aux petits légumes, sauté de porc à l’indienne, poulet à l’estragon, émietté de poisson crème de ciboulette et riz… Au-delà de la longue conservation des bocaux (2 à 3 ans), la diversité des plats proposés joue en faveur de l’essor des bocaux. « Nous proposons 70 références dont 27 références juste pour les plats. » Et chaque année, de nouvelles recettes sont créées. « Toutes nos recettes sont imaginées et préparées avec des produits frais, sans additifs, sans conservateurs », souligne Matthieu Beduneau. Soucieux de la qualité et de la provenance des produits, les frères Beduneau privilégient l’approvisionnement local. Par exemple, la viande provient des Pays de la Loire, les pâtes bio d’une ferme de Segré dans le Maine-et-Loire. Les mogettes arrivent d’une exploitation vendéenne. « Notre ambition est de développer de nouvelles recettes avec encore plus de produits de notre terroir et ainsi développer des circuits courts ».Aujourd’hui, 300 hôtels dans toute la France proposent Les Bocaux du Bocage. En 2021, 350 000 pots ont été commercialisés. « Nous travaillons avec des grandes chaines comme B&B, Ace Hôtels ou Kyriad mais aussi avec des hôtels indépendants... », précise Terence Lenne commercial de la marque. L’hôtellerie représente 80 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. Les autres clients ? Des restaurants, des guinguettes et des chambres d’hôte. « Nous ne nous adressons qu’à des professionnels », complète l’associé de la Maison Beduneau.Prochaine étape pour les Bocaux du Bocage ? « Nous implanter dans de nouvelles zones où nous sommes encore peu présents comme à la montagne l’hiver avec des recettes adaptées comme la tartiflette par exemple. » L’objectif étant de passer le cap des 500 000 bocaux d’ici 2 ans.

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