Des dossiers brûlants pour Béatrice Abollivier
La FDSEA et les JA ont rencontré Béatrice Abollivier, nommée récemment préfet de Maine-et-Loire, au Gaec Hervé, une exploitation laitière à Andard, mercredi 4 novembre.
Quoi de mieux pour présenter l'agriculture angevine que de se rendre sur une exploitation ? C'est dans ce sens que la FDSEA et les JA ont tenu à recevoir Béatrice Abollivier, nouvellement nommée à la Préfecture de Maine-et-Loire, sur l'exploitation du Gaec Hervé. Cette rencontre a permis de montrer les problèmes que posent les nouvelles réglementations et l'application des normes.
Présentation des agricultures angevines
Les premiers points abordés ont d'abord porté sur la richesse et l'importance des agricultures angevines. En effet, l'activité agricole couvrant 69 % de la superficie du département, le poids de ce secteur à la fois en termes d'économie mais aussi d'aménagement du territoire et de la prise en compte de l'avis de la profession sont primordiaux pour la FDSEA et les JA.
Préoccupations départementales
Les représentants n'ont pas manqué de faire part à Béatrice Abollivier de leurs préoccupations de terrain sur les questions d'actualité. à l'image de la future carte des cours d'eau, où l'implication des professionnels a été forte. Sur ce sujet, Béatrice Abollivier se veut positive : « il faut mettre en avant que cette nouvelle carte va permettre de stabiliser, et ce pour plusieurs années, la lisibilité sur les cours d'eau et fossés ». Zones vulnérables, mises aux normes, la FDSEA et les JA demandent une gestion différenciée des cas particuliers. Sur les dossiers Pac, la DDT a insisté sur le fait que les délais soient tenus et que l'engagement de fin d'instruction des dossiers pour fin 2015 soit toujours valable. Concernant le plan de soutien à l'élevage, si toutes les exploitations ne pourront pas bénéficier de ces mesures, les professionnels et l'administration insistent pour que les structures les plus en difficultés puissent en bénéficier. Sur la question des dégâts de gibier, FDSEA et JA mettent l'accent sur la mise en oeuvre de moyens efficaces non seulement sur les sangliers, mais également sur les choucas des tours et les campagnols qui font de plus en plus de dégâts sur les exploitations. Enfin, le dossier calamités agricoles a également été évoqué. Là-dessus, il faut attendre l'examen du rapport d'enquête pour savoir si les exploitations touchées pourront bénéficier des mesures.