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Fenaison
Des enrubannages de couleur pour lutter contre le cancer

A St Georges des Gardes, les travaux d’enrubannage ont débuté la semaine dernière. Les éleveurs de la commune n'ont pas choisi n'importe quel film plastique : ceux de Trioworld. Bleu ou rose, chacun contribue à aider la recherche contre le cancer.

« La saison des chamalows a commencé », sourit Julien Gremaud en regardant la parcelle d’herbe parsemée de balles d’enrubannage bleues et roses. L’éleveur laitier a commencé les chantiers d’enrubannage il y a 2 semaines. Pour ces travaux, il travaille avec 5 autres exploitations de la Cuma St Georges des Gardes. Chaque année, plus de 1 000 bottes d’enrubannage d’herbe sont réalisées en moyenne.
Depuis 3 ans, les agriculteurs ont choisi de faire une bonne action en achetant leurs rouleaux de film d’enrubannage de la marque Trioworld (ex-Trioplast). En utilisant ces films colorés, les éleveurs contribuent à la recherche contre des cancers.
L’initiative a été lancée en 2016 par Trioplast en partenariat avec la fondation Arc pour la recherche sur le cancer avec du film de couleur rose. Le but étant de sensibiliser au cancer du sein et d’accompagner les malades. Pour chaque rouleau de film vendu, le fabricant et le revendeur reversent chacun 1 € à la fondation, soit 2 €/film pour la bonne cause.
Depuis, Trioworld a ajouté 2 couleurs à sa gamme : du film jaune pour soutenir la recherche contre le cancer des enfants et du film bleu pour la recherche contre le cancer de la prostate. « Cette année, nous avons commandé des films roses, bleus et jaunes. Mais notre distributeur avait des difficultés d’approvisionnement pour le jaune », explique Nicolas Berder, éleveur du secteur et responsable de l’enrubannage à la Cuma. Cette année, les agriculteurs de St Georges des Gardes ont acheté 73 rouleaux de films colorés. Grâce à eux, 146 euros seront donc versés à la fondation Arc. « Cela ne nous coûte pas plus cher et on fait une bonne action. Ce serait dommage de ne pas le faire », souligne Julien Gremaud.

Beaucoup d’entraide
Au-delà de l’aspect caritatif, les agriculteurs ont aussi à cœur « de faire marcher l’entraide », remarque Julien Gremaud. Les 6 agriculteurs du groupe enrubannage ont tous leurs exploitations dans un rayon de 4 km. « Tous participent aux chantiers des uns et des autres. à plusieurs, les chantiers s’effectuent plus rapidement et cela permet de gagner du temps au final ». La coopération se commence avec l’achat des films d’enrubannage. « En se regroupant, on peut faire un appel d’offre », note Nicolas Berder, éleveur du secteur et responsable de l’enrubannage à la Cuma. « On économise entre 8 à 10 % sur le prix initial. » Surtout que les films ont quand même augmenté de 25 % par rapport à l’an dernier. « C’est lié à la crise sanitaire et la hausse des prix des produits issus de l’industrie pétrolière  », souligne Nicolas Berder. Pourtant, les éleveurs ont anticipé leurs achats et ont commandé en février, un mois plus tôt que les années précédentes. 

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