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Des jeunes globalement satisfaits de leur installation

Le dernier comité sur l’enquête en Pays de la Loire s’est tenu le 8 juillet.

© J. BAILLY/VENDÉE AGRICOLE

Vendredi 8 juillet, s’est tenu à Angers, le comité élargi concernant l’étude sur les clés de réussite de l’installation, menée par Jeunes Agriculteurs sur la région des Pays de la Loire. Ce comité a conclu six mois de travail réalisé avec différents partenaires en contact régulier avec les jeunes en phase d’installation. Les résultats ont été présentés, des leviers d’action envisagés.
Comment juger de la réussite de son installation ? Quels sont les critères à ne pas négliger ? Sur quelle phase doit-on mettre l’accent ? L’accompagnement ou l’installation ? Autant de questions à éclaircir pour faire en sorte que son installation soit une réussite.

Une réelle vocation

Pour 80 % des enquêtés, la profession d’agriculteur est fortement liée à la passion du métier et de la nature. C’est une réelle vocation. Cette notion est partagée par les 30 % des enquêtés non issus du milieu agricole. Un jeune, motivé pour s’installer, est prêt à réaliser toutes les démarches nécessaires. Il s’agit de mettre toutes les chances de son côté afin de mener à bien son projet. C’est pourquoi le dispositif d’accompagnement doit répondre à toutes les attentes du jeune : accompagnement à l’installation et installation en elle-même.
Pour ce qui est de la première étape, 48 % des jeunes installés sur une exploitation de petite taille voient leur accompagnement facilité par le travail des conseillers et le soutien de leur entourage. En revanche, les jeunes installés sur une plus grande structure sont 39 % à avoir vu leur accompagnement favorisé par la viabilité de la structure sur laquelle ils se sont installés. Il en est de même pour la deuxième étape, l’installation. 48 % des jeunes installés sur des petites structures ont été aidés par les cédants et associés lors de leur démarche. Les jeunes installés sur une grande structure estiment à 70 % que leur réussite est due à la bonne connaissance de l’exploitation au moment de l’installation. Les jeunes installés sur une petite structure ont plus de 31 ans, et n’ont pas en majorité de famille dans l’agriculture. L’installation est perçue comme une reconversion professionnelle avec, à la clé, un projet de vie totalement différent de ce qui était connu auparavant. Travailler pour soi et donc l’autonomie dans le travail sont les réels avantages dégagés par ces jeunes et notamment par le fait de pouvoir diriger sa propre entreprise.

Un travail varié, diversifié

De leur côté, les jeunes installés sur une grande structure ont entre 25 et 28 ans et sont pour la plupart issus du milieu agricole dans lequel ils ont toujours travaillé depuis leur sortie de BTSA. L’installation est une concrétisation de tout ce qui a été vu dans la formation agricole mais aussi lors de l’expérience acquise dans le salariat agricole. Il n’y a pas eu de surprises dans toutes les démarches effectuées par le jeune. Pour eux, s’installer sur une grande structure permet d’avoir un travail varié, diversifié. Même si ces nouvelles exploitations mises en place sont touchées par un inconvénient majeur : l’incertitude du prix des matières premières.
Deux profils différents, des attentes différentes mais un seul but : une installation réussie. Pour répondre à cela, sont mis en avant plusieurs critères à ne pas négliger : le relationnel (cédants/associés), le niveau de rémunération, la viabilité de l’exploitation reprise, l’équilibre entre vie privée et professionnelle, l’accès au foncier, l’obtention des droits à primes, le montage du projet. Tous ces critères devront être valorisés grâce à la mise en place de leviers d’action comme des montages vidéo à destination des écoles ou des sites internet des Points info installation… Ceci pour montrer aux futurs candidats que si les difficultés existent et peuvent être rencontrées à différents stades de l’installation, elles ne sont pas insurmontables.

Céline BLANDIN
JA Pays de La loire

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