Végétal spécialisé
Des journées de la Rose aux accents écologiques
Chantal Jouanno, Secrétaire d’état chargée de l’écologie, a inauguré l’événement à Doué.
Les journées de la Rose 2010, à Doué-la-Fontaine, étaient placées cette année sous la co-présidence de Chantal Jouanno, secrétaire d’État chargée de l’Écologie, et de Jean-Pierre Chavassieux, président de Terra Botanica. Le concours international, réservé aux élèves de CAP fleuriste, portait sur le thème “La rose et Paris”. Sept pays concourraient pour le prix, qui a été attribué au Japon. La qualité du fleurissement des grottes a une fois de plus fait la joie des visiteurs qui ont pu apprécier la minutie du travail réalisé et échapper le temps de la visite à la chaleur extérieure. Les discours qui ont lieu habituellement dans les arènes ont d’ailleurs été délocalisés dans les halles.
Les orateurs ont donné un accent particulièrement écologique à leurs interventions. Ainsi, Jacques Travers, président du Comité de la rose, a rappelé que pour produire les 6 millions de pieds de rosiers vendus, les rosiéristes ont besoin d’irriguer leurs plantations. C’est pourquoi, pour préserver la ressource en eau, ils ont créé des réserves individuelles et collectives alimentées par la pluie en hiver.
Fleur préférée des Français Jean-Pierre Pohu, maire de Doué- la-Fontaine, a présenté la politique de raisonnement de la commune en termes d’utilisation des herbicides. Quant à Jean-Pierre Chavassieux, il a rappelé l’excellence du secteur horticole reconnu à travers le pôle de
compétitivité, et que tout comme la rose, Terra Botanica (conduit sans pesticides) a besoin de patience et de passion pour prendre toute son ampleur. Le discours de clôture de Chantal Jouanno a bien résumé le ressenti des visiteurs : « Un grand moment de douceur et d’émerveillement dans le contexte actuel fait du bien. La rose a toujours été un art et un symbole de perdition et de pureté dans l’histoire, deux paradoxes qui sont les nôtres. Elle fait également partie du quotidien des français qui la considèrent à 54 % comme leur plante préférée. Elle est donc un symbole fort pour faire passer des messages sur l’écologie ».
Aurélie Andriot