Des nappes globalement rechargées
En ce début d’année, les nappes phréatiques du département sont globalement rechargées. Exception faite pour la nappe du Séno-Turonien qui présente encore un niveau bas.
En ce début d’année, les nappes phréatiques du département sont globalement rechargées. Exception faite pour la nappe du Séno-Turonien qui présente encore un niveau bas.
En décembre, le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) des Pays de la Loire constate « une recharge notable des nappes dans le Maine-et-Loire », explique Emmanuelle Rouxel, hydrogéologue. Et ce, grâce aux précipations importantes de décembre. « Pour les nappes très peu réactives (nappe du Séno-Turonien suivie au Guédeniau et à Vaulandry, nappe des faluns du Miocène suivie à Doué-la-Fontaine), les niveaux restent en légère baisse ou se sont stabilisés ».
Aujourd’hui, les nappes du département présentent un niveau proche ou supérieur au niveau moyen calculé (période 2004-2020). Seule la nappe du Séno-Turonien présente un niveau bas (inférieur à la quinquennale sèche) à Neuillé, Vaulandry et Vernoil-le-Fourrier.
De façon générale, en 2020, les nappes du département sont restées proches des niveaux moyens (calcul sur la période 2004-2019). « En début d’année 2020, à la faveur de conditions météorologiques humides et fraîches, les nappes se sont maintenues à un niveau haut jusqu’à début mai ». En fin d’été, les niveaux atteints étaient inférieurs aux moyennes calculées mais en sont restés proches.
« En 2019 et 2011, les niveaux atteints étaient bien plus bas. Il faut dire que la période de vidange des nappes avait commencé plus tôt, dès le mois de mars, pour se terminer à la toute fin d’année », constate l’hydrogéologue.