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Ebourgeonner : choisir de limiter la douleur

Le jeudi 1er février, les vétérinaires du GDS 49, organisaient une formation à destination des éleveurs afin de les sensibiliser à la pratique de l’écornage et leur apprendre les bons gestes pour gagner en autonomie.

Après l’écornage, il faut s’assurer que la peau est bien désolidarisée tout autour du bourgeon : un anneau blanc de cautérisation doit être visible.
Après l’écornage, il faut s’assurer que la peau est bien désolidarisée tout autour du bourgeon : un anneau blanc de cautérisation doit être visible.
© AA

"Le but de cette journée est que tous les éleveurs présents puissent s’entraîner à faire une anesthésie locale, puis à manipuler les écorneurs », expliquent les vétérinaires du GDS 49 lors de cette journée de formation. L’écornage est, en effet, une pratique souvent jugée pénible par les éleveurs, qui doivent également gérer la douleur liée à l’opération. (...) Pour limiter la douleur, les vétérinaires présents préfèrent orienter les éleveurs sur l’ébourgeonnage, plutôt que sur l’écornage. « Lorsque les veaux ont moins de 2 mois, le bourgeon cornual n’est pas encore soudé à l’os du crâne. Après 2 mois en revanche, la zone est richement vascularisée et le système nerveux est développé ». (...) 2 types d’écorneurs thermiques ont été essayés durant l’après-midi :  l’Express, à gaz, à privilégier pour les veaux plus âgés, et le Horn’Up, fonctionnant sur batterie avec une tête en vitrocéramique, pour les veaux plus jeunes, ayant moins de 4 semaines. (...)

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou Agricole du vendredi 9 février 2018.

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