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Elevage : une enquête sur les hausses de prix de l'été

Les organisations des filières de productions animales (viande bovine, lait, porc) ont reçu, depuis mi-décembre, une demande d'information de la Commission européenne sur la gestion de la crise de l'élevage de l'été dernier.

Les organisations interrogées par Bruxelles ont jusqu'au 15 février pour répondre. Ensuite, la Commission décidera si elle entame une procédure contentieuse.
Les organisations interrogées par Bruxelles ont jusqu'au 15 février pour répondre. Ensuite, la Commission décidera si elle entame une procédure contentieuse.
© Actuagri

 

En juillet, trois réunions concernant le lait, la viande bovine et le porc avaient amené une partie des industriels et des distributeurs à relever les prix d'achat aux éleveurs. La Commission de Bruxelles veut s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'une entente, comme celle qu'elle avait censurée en 2001 lorsque toute la filière bovine, en pleine crise de la vache folle, s'était entendue pour empêcher les prix de s'effondrer. La situation n'est plus la même en 2015.
« Nous n'avons jamais demandé de prix minimum, explique le président de la FNSEA Xavier Beulin, mais indiqué les niveaux en-dessous desquels les éleveurs ne s'en sortaient pas ! » Sur le fond, le président de la FNSEA s'étonne de la position de Bruxelles. « L'élevage connaît une crise grave, dit-il, et l'Europe n'a plus d'outils pour réguler les marchés et gérer efficacement les crises. Chaque pays doit essayer de trouver ses solutions. C'est ce que font notamment la Belgique, l'Allemagne et le Danemark en créant des fonds de soutien aux agriculteurs financés par le commerce ».
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