Equins : Revaloriser les races françaises
Du 6 au 9 septembre, l’école nationale d’équitation de Saumur a accueilli les meilleures jeunes chevaux de dressage, lors des finales nationales qui leur sont réservées, sacrant l’élite de leurs générations.
Chaque année, de mi-août jusqu’à mi-octobre, se succèdent partout en France les “Grandes semaines”. Ces finales nationales sont réservées aux jeunes chevaux et sont organisées par la Société hippique française (SHF), société-mère de l’élevage de chevaux de sport, qui a pour but de rassembler les acteurs de la production, de la valorisation et de la commercialisation des jeunes chevaux et poneys de sport. La finale réservée au dressage a pris place au cœur de l’école nationale d’équitation, à Saumur. 212 chevaux et poneys, âgés de 4 à 6 ans, ont participé à l’évènement.
"Le circuit de compétition SHF permet la formation des jeunes chevaux sur des épreuves dont les difficultés sont progressives et adaptées à leur âge et à leur évolution", explique Cécile Lathelize, responsable de la commercialisation au sein de la SHF. En matière de chevaux, l’aboutissement du travail de l’éleveur ne se voit que sous la selle, lorsque le produit obtient ses premiers résultats et ses premiers gains. Faire naître un beau poulain, avec un beau modèle et de bons aplombs, c’est certes important, mais la finalité reste la carrière sportive. C’est pourquoi ces épreuves sportives d’élevage permettent une réelle valorisation des jeunes, dans des conditions adaptées". Les “Grandes semaines” sont aussi une ouverture sur le commerce, notamment international.
« En dressage, les chevaux performants en compétition ont aujourd’hui principalement des origines étrangères. On s’appuie beaucoup sur les races allemandes ou hollandaises, note
Caroline Rioche, présidente de l’association France dressage, qui promeut et développe en France l’élevage du cheval destiné au dressage. Depuis 2 ans, nous travaillons en collaboration avec le stud-book selle français pour développer une politique visant à mettre l’accent sur des naissances de selle français orientés dressage ». Le but à terme ? « Revaloriser nos races françaises en dressage ».