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Elevage
Etre plus autonome en fertilisation grâce à la méthanisation

Depuis que le Gaec de l’Humeau, à La Séguinière,  fait partie de l’unité collective de méthanisation Bio-Methane-Seg, ses achats d’engrais ont notablement diminué.

Simon Oger, du Gaec de l’Humeau. La centaine d’hectares de prairies de l’exploitation est fertilisée par le pâturage et par les digestats issus de la méthanisation, réduisant ainsi la dépendance aux engrais chimiques.
© AA

Un reportage dans le cadre de Festi'élevage 2022.

Créer de l’énergie verte en local, mais aussi optimiser la fertilisation de l’exploitation. Depuis 2018, l’intégration du Gaec de l’Humeau dans l’unité de méthanisation toute proche, à La Séguinière, a changé l’organisation de la ferme en matière de fertilisation. Au lieu d’être épandu directement sur les champs, le fumier de la stabulation vaches allaitantes et des bâtiments volailles est désormais envoyé, chaque semaine, vers le digesteur. Ce qui représente 1 612 tonnes de fumier de bovins et de 162 tonnes de fumier de volaille chaque année. Le méthaniseur transforme ces déjections, et celles d’autres fermes, en gaz, injecté en direct dans le réseau (chauffages et bus roulant au GNR). 2 000 foyers sont chauffés grâce au méthaniseur.
Le Gaec récupère le digestat, sous forme liquide (1 964 m3) et solide (250 tonnes). « Les liquides sont stockés dans des poches collectives décentralisées au milieu des champs. Quand à la partie solide, elle est stockée dans la fumière de l’exploitation », indique Simon Oger,  un des deux associés du Gaec. L’avantage par rapport au système antérieur ? « ça permet d’acheter moins d’engrais, car les digestats sont mieux valorisés que les fumiers. C’est appréciable lorsqu’on sait que le prix des engrais a triplé cette année ».  D’après GRDF, l’unité de méthanisation permet une économie totale de 160 tonnes d’engrais chimiques/an, pour les 25 exploitations apporteuses.  
Le digestat liquide est épandu en prestation par une entreprise, avec un enfouisseur pour les prairies. L’enfouissement permet de bien préserver la valeur du digestat. Pour les maïs, l’épandage est réalisé avec une rampe à pendillards, et est suivi d’un travail du sol. La partie solide est épandue avec l’épandeur de la Cuma.  C’est aussi moins de manipulations et de travail pour les associés.

Lire la suite dans l'Anjou agricole du 2 septembre 2022.

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