Aller au contenu principal

FDSEA et JA veulent mieux réguler corbeaux et choucas

Les dégâts de corbeaux et choucas des tours ont été importants ce printemps. La FDSEA et les JA ont rencontré la DDT pour qu'une régulation efficace soit mise en place.

Sylvain Piet et Anthony Barillé, responsables du dossier dégâts de gibier à la FDSEA et à JA49, ont remis à la DDT des formulaires de déclaration de dégâts.
Sylvain Piet et Anthony Barillé, responsables du dossier dégâts de gibier à la FDSEA et à JA49, ont remis à la DDT des formulaires de déclaration de dégâts.
© AA

Les semis de printemps ont été compliqués cette année. De nombreux agriculteurs ont été obligés de ressemer suite aux attaques répétées des corvidés et de choucas de tours, sans oublier le sanglier bien évidemment.
Tout le département semble avoir été concerné mais la Vallée et la zone de semences ont été particulièrement touchées. Une enquête des syndicats de maïs semences (SPSM49 et Sammsa) ont fait état de plus de 130 000 euros de dégâts rien que sur le printemps.
De son côté, la DDT49 comptabilise tous les ans 800 demandes de tir aux corbeaux pour
15 000 prélèvements (chiffre identique pour la corneille). Les tireurs de corbeaux sont donc toujours à pied d'oeuvre pour réguler les populations alors que les cages sont de moins en moins utilisées (conflits de voisinage, cages ouvertes...)

Le choucas protégé
Pour le choucas, la situation est différente car l'espèce est protégée malgré des dégâts de plus en plus nombreux. Un travail de recensement est en cours avec la FDGdon afin de demander des dérogations de tir dans les zones les plus touchées.
Tous ces dégâts n'étant pas indemnisables, la FDSEA rappelle qu'il est essentiel de faire remonter des déclarations de dégâts pour maintenir le caractère nuisible des corvidés et faire évoluer la loi concernant le choucas.

Tir dans les nids interdit
FDSEA et JA demandent également à pouvoir tirer dans les nids de corbeaux afin de prévenir des dégâts. Ces tirs sont actuellement interdits mais un article du Code de l'environnement permet des dérogations dès lors que des dégâts agricoles importants sont constatés. Une demande officielle va être formulée comme l'explique Sylvain Piet : « certaines zones, notamment des peupleraies, sont identifiées comme des points noirs. Il faut pouvoir intervenir tôt dans les zones à problèmes et éviter les dégâts au printemps 2020 ».
Quant aux sangliers, la situation est difficilement contrôlable dans certains secteurs comme l'a rappelé Anthony Barillé qui a dû ressemé plusieurs hectares de maïs sur le secteur de Montigné-les-Rairies.


Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Des conditions météo qui malmènent les récoltes

Les récoltes de cultures de printemps sont fortement perturbées par la pluviométrie. Reportage à La Séguinière où les…

Damien Robert, associé du Gaec LG bio au Tremblay. L'exploitation développe un système basé sur l'herbe, en pâturage, en foin et en affouragement en vert.
Leurs démarches vers l'autonomie
Le Gaec LG Bio, au Tremblay, cherche à concilier autonomie alimentaire de l'élevage et efficacité laitière. La grande majorité de…
Le site de l'Abeille 2, à Mazières-en-Mauges.
La main tendue de LSDH
aux producteurs Lactalis
Dans un communiqué daté du 11 octobre, la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel (LSDH) a annoncé une "main tendue" aux familles de…
Michel Barnier et Annie Genevard ont visité le Sommet de l'élevage le 4 octobre 2024
Premières annonces du Gouvernement Barnier
Le Premier ministre, Michel Barnier, a arpenté le 4 octobre, les allées du 33e Sommet de l'élevage à Cournon d'Auvergne (Puy-de-…
Irrigation : en Loire-Bretagne, importante hausse de la redevance pour 2025-2030

Les membres du comité de l'agence de l'eau Loire-Bretagne et du conseil d'administration ont adopté, le 15 octobre, le 12e…

Thomas Godard fournit chaque année environ 250 tonnes de mâche à sa coopérative.
La mâche,c'est toute l'année !

Thomas Godard est maraîcher à Beaupréau-en-Mauges (La Poitevinière). Il produit principalement de la mâche, ainsi que du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois