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Interview
Frédéric Vincent : “Les revendications JA ont été entendues”

Frédéric Vincent, le président de JA49, se félicite des moyens dégagés par le ministre de l'Agriculture suite à la mobilisation de la semaine dernière. Mais il reste vigilant.

Le 10 octobre, JA de Maine-et-Loire, comme dans la majorité des départements, a manifesté, à la DDT, pour faire part de son hostilité face au risque de la baisse de 30 % du budget de l’installation.
Le 10 octobre, JA de Maine-et-Loire, comme dans la majorité des départements, a manifesté, à la DDT, pour faire part de son hostilité face au risque de la baisse de 30 % du budget de l’installation.
© AA

Votre demande sur les moyens mis pour l’installation a été entendue par le ministre de l'Agriculture. Qu'en pensez vous ?Frédéric Vincent : La première des  satisfactions, c'est la mobilisation des JA dans la plupart des départements pour protester contre la réduction annoncée des moyens dédiés à l'installation. Cette mobilisation montre que les jeunes agriculteurs sont soucieux de la dynamique de l'installation sur tout le territoire.La deuxième des satisfactions, c'est que cette mobilisation a donné rapidement des résultats, à savoir une revalorisation à hauteur des chiffres initiaux des fonds Ficia. Cela signifie un accompagnement par les organismes chargés de conseiller les jeunes en phase d'installation : Point info, RDI, Point transmission. Être revenu à 11,5 millions, c'est une grosse victoire. Nous avons aussi obtenu l'assurance de la part du ministre de l'Agriculture que l'enveloppe dédiée aux prêts JA sera en mesure de couvrir le potentiel de 6 000 installations. C'est ce que nous demandions. Vous êtes donc rassuré ?Oui, mais il faut néanmoins rester vigilant. Le gouvernement actuel a une approche plus fine de la situation basée sur l'enveloppe utilisée. Nous voulons, de notre côté, la garantie que toute augmentation du nombre d'installations pourra être assurée car 6 000 installations est un chiffre qui pourrait être dépassé grâce aux Assises de l'installation dont l'objectif est d'augmenter le nombre d'installations aidées. Il faudra avoir les moyens suffisants. Limiter d'entrée les crédits ne serait pas un signal positif. Pour vous, le chiffre de 6 000 installations n'est pas suffisant ?C'est bien pour 2013 et, budgétairement, cela passe tout juste. On aura peut être besoin de plus dans l'avenir et le projet de Loi de finances 2014 devra en tenir compte.N'est-ce pas un paradoxe alors que la MSA annonce un recul des installations en 2011 (voir AA 12/10/2012) ?Effectivement, le recul est de 5 % globalement, mais il n'est que de 3 % pour les jeunes de moins de 40 ans. Cela montre que le renouvellement passe par les jeunes. D'autre part, ce recul correspond logiquement à la courbe des départs en retraite en 2011 ; ce nombre a diminué suite aux départs anticipés depuis 2008. Les outils à céder sont en recul. Mais les prévisions montrent une accentuation des départs en retraite en 2013 et 2014. Le nombre d'installations devrait donc, logiquement, repartir à la hausse et il importe d'être capable de répondre à ces défis. JA le sera. Il faudra aussi que le soient les aides de l'État pour accompagner ce renouvellement.

M. L.-R.
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