Gain de production avec le robot repousse-fourrage
Mardi 23 janvier, le Gaec de la Grange, à Sceaux-d’Anjou, accueillait une classe de terminale de Bac pro du lycée de Pouillé pour illustrer l’équipement des exploitations en nouvelles technologies.
« Il n’y aura peut-être plus que ces équipements au sein des exploitations agricoles dans les prochaines années », imagine Florian Ménard, étudiant en BTS Acse à l’Esa d’Angers. Il a organisé une rencontre, le 23 janvier, au Gaec de la Grange à Sceaux-d’Anjou, entre une classe de terminale en Bac pro apprentissage du lycée de Pouillé et des professionnels de l’agriculture. « Notre idée était à la fois de mettre en avant les fournisseurs de matériel et d’apporter des éléments de connaissance à de futurs professionnels. C’était aussi une façon de concrétiser ce qu’est l’agriculture de précision », complète Alexis Leroy, le deuxième étudiant porteur du projet.
Une exploitation robotisée
Jean-Marie Guilleux et Alexandre Huet, du Gaec de la Grange, qui accueillait la visite, ont regroupé leurs troupeaux en 2016. « Nous sommes passés à 105 vaches à la traite : cela a été l’occasion de mettre en place un robot, une solution face à l’astreinte ». Les agriculteurs travaillaient, auparavant, sur 2 sites séparés. Un bâtiment neuf a été construit pour accompagner l’évolution de l’exploitation, et 2 robots Astronaut A4 ont été intégrés à la conception, « un pour 50 vaches ». Les robots favorisent la circulation libre des vaches. « Avec le logiciel de suivi T4C “Time 4 Cows”, on peut constater que sur les dernières 24 heures glissantes, le nombre de traites a été en moyenne de 2,6 », constate Jacky Bellois, responsable commercial au Lely Center du Lion-d’Angers. En plus des robots de traite, le Gaec s’est équipé d’un robot
repousse-fourrage : le Juno. « 40 Juno sont en activité sur notre secteur », constate le commercial. Le robot se déplace en autonomie grâce à un capteur ultrason qui repère les cornadis : « sans fil, il est facile à installer ». Il repousse toujours sur sa gauche. L’action de repousse est effectuée grâce à sa jupe, qui tourne en même temps que le robot avance. « On peut choisir la distance entre le robot et les cornadis pour qu’en fin de journée, le fourrage soit au plus près des vaches. Et cela a un impact direct sur le gaspillage », indique l’éleveur.
Retouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 26 janvier 2018.