Aller au contenu principal

Grandes cultures : garder son blé si possible

La société de conseil Offre et demande agricole (ODA) voit des signaux positifs du côté de la demande mondiale. Ce qui laisse augurer une hausse des cours. Elle organisait une journée à l'attention des agriculteurs, mercredi 21 septembre à Cholet (Maine-et-Loire).

Louis Verhaeghe, directeur d’ODA Agri, lors de la journée ODA organisée mercredi 21 septembre à Cholet à l’attention des agriculteurs (31 participants). La production de blé, en chute en Europe, s’équilibrerait au niveau mondial dans l’hémisphère nord.
Louis Verhaeghe, directeur d’ODA Agri, lors de la journée ODA organisée mercredi 21 septembre à Cholet à l’attention des agriculteurs (31 participants). La production de blé, en chute en Europe, s’équilibrerait au niveau mondial dans l’hémisphère nord.
© AA

L’organime ODA confirme le caractère « exceptionnel » de la récolte 2016. « Une des plus grosses baisses de rendement depuis 1947, des exploitations en difficulté dans toute la France. Une situation qui fait suite à une production énorme en 2015 et des prix bas », résumait Louis Verhaeghe, directeur d’ODA Agri.
L’organisme a annoncé, dès début août, une récolte de blé tendre français à 28,2 millions de tonnes et parle aujourd’hui (communiqué du 8 septembre), de « la plus faible production de maïs depuis 2003 ». De quoi verser dans le pessimisme ?

Si l’on prend le blé, pour ODA, le potentiel du marché est à la hausse. Renaud de Kerpoisson, président d'ODA Groupe conseille la patience : « il faut stocker et attendre, sans quoi on vend en dessous des coûts de production ». Signe positif, depuis juin « le marché physique du blé s’apprécie ». Le marché du blé est particulièrement perturbé cette année, avec des baisses importantes de qualité dans le Nord-Est de la France. « Un blé à
70 - 72 kg/hl de poids spécifique peut valoir beaucoup d’argent aujourd’hui, expliquait Louis Verhaeghe. Mais surtout, investissez dans l’analyse de votre blé. Ne prenez pas le risque de vendre de la mauvaise qualité et d’avoir des réfactions ».

Lire l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 23 septembre 2016.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Megane Colineau, Aubin Maussion et Paul Asseray ont témoigné de leur parcours à l'installation.
Conseils aux futurs installés

Au forum à l'installation de JA49, jeudi 14 novembre, au Domaine du Matin calme (Juigné-sur-Loire), trois jeunes installés ou…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois