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Prix
Gros bovins : la pression syndicale fait remonter les cours

Mardi 5 octobre, la cotation officielle de France Agrimer pour les gros bovins, s’est déroulée en présence d’une délégation de 15 éleveurs du Maine-et-Loire. Objectif : faire remonter les cours.

Tout le monde s’accorde à dire que le prix de la viande bovine payé 
au producteur est insuffisant pour faire vivre l’éleveur et sa famille.
Tout le monde s’accorde à dire que le prix de la viande bovine payé
au producteur est insuffisant pour faire vivre l’éleveur et sa famille.
© AA

L’objectif de cette visite des éleveurs à France Agrimer était simple : vérifier que la cotation des différentes catégories de bovins était bien orientée à la hausse.
Tout le monde s’accorde à dire que le prix de la viande bovine payé au producteur est insuffisant pour faire vivre l’éleveur et sa famille. Le ministre, au Space, le rappelait. Alain Denieulle, l’un des responsables de la section bovine de la FRSEA s’est appuyé sur cette déclaration  pour expliquer l’action de cette journée :
« La crise dure depuis trop longtemps maintenant. Alors nous sommes là aujourd’hui pour prendre au mot le ministre et venir chercher les centimes qui nous manquent tant. Notre objectif est clair : nous voulons que le prix de la viande payé au producteur remonte de 60 centimes d’euros. La cotation d’aujourd’hui doit entamer cette hausse et nous continuerons à mettre la pression pour que cela se poursuive jusqu’à Noël ».
Parallèlement les producteurs de viande des FDSEA de France mènent de nombreuses opérations de stickage dans les grandes surfaces pour imposer aux acheteurs de viande une montée des prix de production. « Dès que le prix payé par la distribution sera plus élevé, nous irons voir nos entreprises pour vérifier que la répercussion se fait bien auprès des producteurs », complète Alain Denieulle. Une hausse d’autant plus justifiée que la demande en viande bovine ne faiblit pas.

En moyenne + 5  centimes
La cotation des jeunes bovins a été  simple pour certaines catégories et ce marché est porteur. Ce seront des hausses de cotation de + 5 à +8 cts/kg. Dans la cotation des vaches, selon les abatteurs, le marché est lourd, la demande est faible. Ils demandent une baisse de la cotation. « Pas question, s’insurgent les producteurs, nous voulons une hausse ». Le responsable de France Agrimer fait procéder à un vote : + 5 cts pour les vaches.
Pour autant, Alain Denieulle prévient : « La hausse de la cotation est une première étape, mais l’objectif, c’est que nos animaux soient réellement payés plus cher ». Les actions syndicales vont donc se poursuivre. « Il faut s’attendre à un automne chaud sur le front de la viande bovine  ».

Jean-Paul GOUTINES - FRSEA

La cotation France AgriMer

Chaque semaine, sous l’autorité de France Agrimer, se tient une cotation officielle des gros bovins. Cette cotation, qui se tient sous forme de réunion téléphonique 7 fois sur 8 et physique 1 fois tous les deux mois, réunit des représentants des producteurs, des groupements de producteurs, des commerçants  et des entreprises d’abattage. Les partenaires constatent l’état du marché de la semaine précédente et proposent une cotation inférieure, égale ou supérieure. Cette cotation donne une tendance pour les prix payés au producteur, dans une certaine mesure, et sert aussi de référence ou de tendance pour les distributeurs. La cotation concerne les différents types d’animaux (bœufs, vaches, génisses et jeunes bovins),
selon chaque 1/3 de classe.
Suite à la demande de la FNB (Fédération nationale bovine), les cotations des 12 prochaines semaines vont se tenir sous forme de réunions physiques, dans chaque région de France.

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