Aller au contenu principal

Geiq
Groupement d’employeurs : savoir-faire partagé, à la clé des salariés qualifiés

Le Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification met à disposition des salariés en formation.

Sandra Goujon, employée au Geiq, a appris pendant deux ans le métier d’horticulteur au sein de deux entreprises.
Sandra Goujon, employée au Geiq, a appris pendant deux ans le métier d’horticulteur au sein de deux entreprises.
© AA

Jeannick Cantin et Sandra Goujon sont, tous deux, liés au Geiq. Le premier emploie Yoann. Sandra est salariée via le Geiq. Ils livrent leur témoignage.
Jeannick Cantin, éleveur avicole et maraîcher, emploie un salarié du Geiq, depuis 2010.
“Il avait travaillé pour moi pendant la saison d’asperges”. Les deux hommes s’entendent bien. “C’est moi qui ait proposé de le prendre en alternance. Avec son BEP comptabilité, il ne connaissait rien au milieu agricole”. 

Un contrat adapté
Le groupement emploie des personnes, soit peu qualifiées, soit en reconversion professionnelle. Comme Sandra, “je sortais d’un Bac pro secrétariat, j’ai passé un an à chercher du travail”. Elle découvre le Geiq grâce à l’animateur, Benoît Aupècle, au cours d’un programme de réorientation. “J’ai été captivée par son discours. J’ai toujours aimé travailler dans le jardin mais, jamais j’aurais pensé en faire mon métier. Les salariés signent un contrat de deux ans avec le Geiq. Un contrat alliant formation et pratique. “Pour une semaine de cours, il y a six semaines en entreprise. Yoann ne voulait pas retourner à l’école, l’alternance était un bon compromis”, explique Jeannick. Les deux apprentis passent un BP REA (Brevet professionnel responsable d’exploitation agricole) au centre de formation de La Ménitré. Sandra, elle, alterne sa formation entre deux entreprises. “Le Geiq a trouvé les exploitations. Comme l’une ne pouvait pas me prendre à temps plein, on en a cherché une autre en complément. Le maillage est très intéressant. La première, Saulais SAS, leader national, fait de jeunes plants, l’autre, les Serres de Lecé, cultive des plus grands plants. Je vois le déroulement de toute la chaîne et peut comparer le fonctionnement des deux entreprises”.

Main-d’œuvre adaptée et formée
Jeannick constate les progrès réalisés par son stagiaire : “La première année, je devais l’accompagner, tout lui expliquer. Maintenant, il est beaucoup plus autonome. Grâce à ce type de formation, on a une main- d’œuvre formée aux besoins de notre exploitation”. L’éleveur constate qu’il a pris du recul sur son exploitation, grâce à Yoann. “Avec le rapport de stage, il me pose beaucoup de questions, ça oblige à sortir la tête du guidon, réfléchir sur le fonctionnement de mon ex-ploitation. Peut-être, même se remettre en question”. 
Le Geiq est un intermédiaire entre employeur et salarié. “Je ne m’occupe de rien. L’association gère tout : la démarche administrative, la relation avec le centre de formation. Moi, je me contente de recevoir une facture avec le nombre d’heures de mon salarié”. 
Le Geiq a, avant tout, une fonction d’insertion professionnelle. À ce jour, tous ceux qui ont fini leur parcours ont eu une proposition d’embauche à la sortie. “Il y a vraiment un suivi personnalisé, souligne Sandra. On se sent soutenu tout au long de notre parcours. À la fin de notre contrat, il nous aide à retrouver du travail”. Si besoin est. “À la fin de son contrat, je vais embaucher Yoann en tant que salarié. Si tout se passe bien, peut-être deviendra-t-il mon associé”, confie Jeannick. Sandra reste lucide pour l’avenir : “Je suis embauchée à la fin de mon contrat à Saulais SAS. Je préfère être salariée pendant plusieurs années pour mieux connaître mon métier. Un jour, je m’installerai à mon propre compte, mais c’est un projet qui mérite d’être étudié minutieusement.”

H.R.

Contact : Geiq, 02 41 96 76 90 ou par mail : geiqagriqualif49@gmail.com

Orientation

“Une légitimité sur le territoire”

Le Geiq a tenu son assemblée générale le jeudi 14 juin. L’occasion de valider le deuxième exercice d’activité du groupement qui existe depuis 2009. “Nous avons aussi validé l’importance d’un outil comme le Geiq sur le département.
Il a toute sa légitimité sur notre territoire”, explique Benoît Aupècle, animateur du groupement. “Aujourd’hui, nous souhaiterions nous fa­­ire davantage connaître et développer aussi les contrats dans la filière de l’élevage”. Conscient des exigences de la filière, le Geiq parait être un outil efficace : il met à disposition des salariés prêts à apprendre, sur des temps adaptés aux besoins des éleveurs.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Emmanuel Gourichon et Marie Renou élèvent une centaine de chapons pour les fêtes de fin d'année.
Des volailles bio pour les fêtes

Emmanuel Gourichon et Marie Renou, de l'élevage Un grain de folie à Lys-Haut-Layon, élèvent des chapons, dindes et pintades…

Nathalie Gimonet (directrice de cabinet du préfet), Pierre-Julien Eymard (directeur départemental des territoires (DDT 49), Frédéric Rozet (chef de service départemental OFB 49) et Régis Gallais (référent réseau loup à l'OFB Pays de la Loire) ont tenu un point presse sur le loup vendredi 13 décembre.
L'OFB explique sa démarche de recherche d'indices

Accusée par certains de chercher à dissimuler la présence du loup sur le territoire départemental, les responsables de l'OFB…

Nicolas Le Labourier, de Quatuor Transactions et Gwenaëlle Durand, de Cerfrance Maine-et-Loire, ont évoqué l'accompagnement à la transmission d'entreprise effectué par les deux structures partenaires.
Après 2 années favorables,  des temps plus compliqués
Cerfrance Maine-et-Loire a dressé la semaine dernière un bilan des résultats économiques de l'année 2023, les tendances pour l'…
Levée de céréales bio à La Bohalle.
Une bonne levée, peu de maladies
Début décembre, les semis de céréales sont quasiment terminés dans le Maine-et-Loire, avec une levée plutôt bonne et, globalement…
L'équipement de la SCEA de Roumé a permis de sécher 314 tonnes de luzerne en 2024.  La partie droite du bâtiment abrite, quant à elle, des cellules de stockage des céréales de l'exploitation.
Le choix du foin séché en bottes
La SCEA le Roumé, à Yzernay, a investi dans un séchoir à bottes. L'exploitation ouvrait ses portes dans le cadre des Jeudis du…
Plein les bottes de la paperasse !

La FDSEA et les JA49 ont mené cette semaine une série d’actions sur tout le département pour dénoncer les entraves…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois