Influenza aviaire : un "pacte de prudence" envisagé
Stéphane Le Foll a annoncé, le 20 mars, « travailler sur un pacte avec l’interprofession des palmipèdes gras et des gallinacés » pour éviter que les épisodes de grippe aviaire ne prennent une telle ampleur les prochaines années.
Dans certaines zones stabilisées du Sud-Ouest de la France, il est désormais possible de réintroduire des gallinacées. Pour les palmipèdes gras, « si la situation continue à évoluer favorablement », ils pourront être réintroduits fin mai 2017 à la suite d’un arrêté.
©
Actuagri
Entre abattages de masse, indemnisations et aides à la trésorerie, « nous n’allons pas reconduire cela tous les ans », a-t-il déclaré en indiquant quelques chiffres : 1 700 000 volailles et 2 300 000 canards abattus en 2017, des avances de trésoreries de l’ordre de 20 millions d’euros en 2017 et de 10 millions en 2016.
Ce plan se baserait sur une meilleure alerte de la part des professionnels sur le terrain en cas de détection du virus, une amélioration du respect des règles de biosécurité notamment dans le transport, le confinement éventuel d’animaux, la mise en place de filets, la couverture des lieux d’alimentation et d’abreuvement, une baisse de densité des populations d’élevage, un travail par bande unique, le traitement des lisiers avant épandages, etc.
Le ministre a également annoncé, « avec prudence, voir le bout de cette épizootie ». En effet, « la baisse du nombre de suspicions [de nouveaux foyers infectieux, ndlr] est une bonne nouvelle », selon lui.