Viticulture
Interloire se rapproche des viticulteurs
L’interprofession a voté son budget 2012, mardi à Angers.
Interloire disposera pour 2012 d’un budget de 8,5 millions d’euros, dont 7 millions affectés à la communication. L’interprofession l’a voté lors de son assemblée générale du 20 décembre, à Angers. Sur la cotisation demandée aux adhérents, qui est en moyenne de 4,38 euros/hectolitre, 2,35 euros seront affectés aux actions collectives, c’est-à-dire le tronc commun et la communication Loire, le reste étant consacré à la communication spécifique de chaque appellation. “Nous avons voulu remettre les appellations au cœur de la communication pour que tous les viticulteurs y trouvent leur intérêt”, a expliqué Jean-Martin Dutour, président d’Interloire. Un certain nombre de vignerons ne se retrouvent semble-t-il pas dans l’interprofession, et quelques-uns refusent toujours de payer leur CVO. “Nous distinguons les personnes qui sont en réelle difficulté financière, pour lesquelles des échéanciers sont proposés, des quelques personnes de mauvaise foi, qui profitent du système collectif sans payer. S’ils veulent produire de l’AOC, ils doivent s’acquitter de leur cotisation”, a réaffirmé Olivier Brault, président du bureau d’Anjou-Saumur.
Réorganisation des bureaux
Pour se rapprocher des viticulteurs adhérents, l’interprofession a acté des modifications dans son fonctionnement. Les bureaux régionaux, Tours, Angers et Nantes, deviennent les interlocuteurs uniques des appellations, que ce soit pour une communication régionale, nationale ou internationale. Grâce à cette nouvelle organisation, programmée depuis deux ans, Interloire espère ainsi gagner en proximité auprès des différentes appellations (elles sont 46 à adhérer à Interloire) et, comme le résume Jean-Martin Dutour, “réinstituer le dialogue”.
Positionnement marketing
Autre grand chantier en cours, débuté cet été : celui du positionnement marketing des appellations. Un travail est réalisé avec les équipes marketing d’Interloire et les viticulteurs qui vont déterminer les valeurs qu’ils mettent derrière une étiquette de Cabernet d’Anjou, de Vouvray, de Saumur, de Crémant de Loire… Pourront en découler de nouveaux outils de communication, des stratégies d’achat spécifiques (cavistes, GMS, Restauration…). Les résultats de ce travail seront présentés lors de l’assemblée générale de juin. La même démarche est réalisé pour la communication commune autour du mot Loire.